Larmes de joie de Mario Monicelli dimanche 23 novembre à 18h20

Dimanche 23 novembre à 18h20

Larmes de joie (Mario Monicelli 1960) (1h46) 

avec Anna Magnani, Toto et Ben Gazzara

Deux anciens artistes de music-hall, une figurante à Cinecittà, et un comédien raté, qui vit de petites combines, se retrouvent, sans l’avoir voulu, à passer une fois de plus ensemble la nuit de la Saint-Sylvestre. Entraînés par Lello, un petit truand, ils vont de fête en fête et de mésaventure en mésaventure.


Un film méconnu qui allie comédie pétillante, chronique sociale amère. On croise, ici, en ce soir de Saint-Sylvestre, l’irrésistible star comique de l’époque, Totò, et ses yeux si tristes. On découvre Anna Magnani en… blonde, plus volcanique et vulnérable que jamais. Ben Gazzara, futur acteur fétiche de John Cassavetes, joue les voleurs de salon, entraînant les deux autres dans ses combines perdues d’avance.

Places désertes, night-clubs bondés, nouvelle séquence à la fontaine de Trevi avec Totò et Magnani, villa gothique peuplée d’aristocrates allemands et chantiers au petit matin servent de décor à cette déambulation romaine
« Anna Magnani et Totò forment un couple inimitable, un duo irrésistible de perdants magnifiques. Ils improvisent de manière si spontanée, si créative, qu’ils font revivre la commedia dell’arte. » 


Une folle virée nocturne dans Rome, à la poursuite des illusions de chacun : romance, richesse ou, au moins, un brin de rêve, pour quelques heures. Comme dans un petit conte philosophique dont les héros, quoi qu’ils fassent, malgré leur énergie, leur rage de vivre, sont toujours les dindons de leur propre farc ". Une mécanique burlesque absolument merveilleuse de précision 

Mario Monicelli (1915-2010) D'abord critique de cinéma puis assistant en réalisation, puis scénariste,  Monicelli aime Les ratés magnifiques, leurs magouilles approximatives, leurs espoirs trop grands pour eux : Qu’on se souvienne des cambrioleurs piteux du Pigeon (1958) des conscrits pleutres et gaffeurs de La Grande Guerre(1959. Réalisé juste après ces deux grands films Larmes de joie est un cru du même tonneau.



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