Sarah Bernhardt, La Divine

Mercredi 18 décembre 2024

20h30 

Sarah Bernhardt, La Divine

France 2024 - 1h38

un film de Guillaume Nicloux

avec Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte, Amira Casar

Film

Paris, 1896. Sarah Bernhardt est au sommet de sa gloire. Icône de son époque et première star mondiale, la comédienne est aussi une amoureuse, libre et moderne, qui défie les conventions. Découvrez la femme derrière la légende.
   
Sarah Bernhardt, la Divine a été présenté comme film de clôture lors du dernier Festival du Film Francophone d’Angoulême, en septembre 2024 et en commue film de clôture au Festival International du Film de Muret  en novembre 2024.
  
Une vie, pas un biopic
Sarah Bernhardt, la divine, n’est pas un biopic traditionnel sur la vie de l’actrice, mais retrace des moments charnières de sa carrière, sur 30 ans, comme l’explique Guillaume Nicloux : "Nous avons progressivement dégagé deux axes parmi la folie et le tourbillon que fut sa vie : la journée de son jubilée et l’amputation de sa jambe. Pour s’atteler à ce 'monstre sacré', nous avons rapidement éliminé l’obligation du biopic réaliste et du récit totalisant. Paradoxalement, les deux moments clé que l’on a choisis sont peu documentés.

Emballée par le projet
Sandrine Kiberlain a accepté le rôle avec enthousiasme le jour-même de l’envoi du scénario. Guillaume Nicloux, qui venait tout juste de terminer la première version et qui avait en tête l’actrice, a reçu un appel de sa part à 23h.



Un travail préparatoire
En amont du tournage, Sandrine Kiberlain a lu plusieurs biographies et les mémoires de Sarah Bernhardt. Ensuite, elle a travaillé avec une répétitrice pendant trois mois pour la première fois de sa carrière, afin de connaître le texte "comme si c’était [sa] propre langue". L’actrice confie à ce sujet : "Il fallait complètement l’assimiler, car Sarah Bernhardt va très vite dans sa façon de s’exprimer. Impossible d’être hésitante et de prononcer un mot pour un autre. On débutait le tournage en janvier, je m’y suis mise en octobre, comme on apprend une pièce de théâtre, par des lectures à la table, qui devaient s’inscrire dans mon cerveau. Et peu à peu, en apprenant, Sarah arrivait."

Pour participer à cet événement, vous pouvez vous inscrire au tarif de 6 euros 
  • Réservation sur le site Kananas
    • Adresse du site : Cliquez sur le lien 
    • Identifiant : donner par mail aux adhérents
    • Mot de passe : 
  • Réservation sur le site du cinéma
 



Toubib

Dimanche 15 décembre 2024

10h30 

TOUBIB

France 2024 - 1h53

un film de Antoine Page

Film
Bac en poche, Angel, 18 ans, choisit de « faire médecine ». Antoine, son frère réalisateur, décide de suivre son parcours, et se lance dans un film qui durera douze ans. Douze ans d’apprentissage, du marathon d’examens aux premières consultations, de l’adrénaline des stages en hôpitaux aux méditations solitaires d’un jeune médecin de campagne. Douze ans de vie ponctués de remises en question et de prises de conscience, qui conduiront Angel à s’engager en faveur d’une médecine sociale. Trajectoire singulière sur fond de pandémie, Toubib est un voyage au cœur de notre « état de santé » : ce qui nous lie à la vie, à la mort.
   
Toubib n'est pas qu'un simple documentaire sur la formation médicale. C'est une réflexion sur la maturation, l'engagement et la quête de sens. Le film pose des questions essentielles sur le rôle du médecin dans la société contemporaine et sur les valeurs qui devraient guider cette vocation.

En restant loin des effets visuels tapageurs souvent présents dans le cinéma contemporain, il réussit ainsi à toucher à l'universel, tout en restant ancré dans l'intime.

Un film à voir absolument, tant pour les professionnels de la santé que pour tous ceux qui s'intéressent à notre humanité. (Allo ciné)
  
Combien de fois ai-je souhaité comprendre mes ami(e)s qui ne répondaient plus pour sortir car il fallait "réviser, réviser et encore réviser" ? Puis comprendre leurs récits d'externat et d'internat avec des mots venus d'une autre galaxie ? Beaucoup de fois ...

Antoine Page nous offre la chance de nous immiscer dans la peau de son frère Angel à travers Toubib, et de la plus belle des manières.
Rien n'est joué ici, tout est authentique.

En suivant Angel pendant 1h53, j'ai revécu le parcours de mes ami(e)s qui sont passé(e)s par ces mêmes épreuves. Pour cela, merci pour ce film de m'avoir permis de saisir ce que signifient vraiment ces longues années d'études médicales. (Allo ciné)

Court métrage

Clean de Benjamin Bouhana avec Laurent Lafitte, Judith Magre, Fanny Valette.

En cette journée d'automne, Eric, la trentaine, a un petit souci. Un flacon à la main, il recherche désespérément de l'aide. Après avoir demandé sans succès autour de lui, Eric part en quête de celui ou celle qui pourra le rendre "Clean".
 



Réservation
 

"L'innocent" : dimanche 15 décembre 2024

L'innocent

de Luchino VISCONTI

Dimanche 15 décembre 2024 vers 18h
Italie / France - 1976 - 2h09 
Avec Giancarlo Giannini, Laura Antonelli, 
Jennifer O'Neill, Rina Morelli
Version restaurée 4K 


Synopsis :Tullio Hermil est un mondain oisif qui évolue dans la grande bourgeoisie italienne de la fin du XIXe siècle. Il entretient son narcissisme et affirme sa virilité au bras de Teresa, sa sublime maîtresse qu’il exhibe dans les salons auprès de ses amis et rivaux. Son épouse, Giuliana, dont il a fait sa confidente, lassée du manque d’amour auquel Tullio l’a condamnée, se laisse séduire par un jeune écrivain dont elle attend un enfant. Profondément meurtri dans son orgueil, Tullio décide de faire à nouveau valoir ses droits maritaux. 
  

Atteint d'hémiplégie, Luchino Visconti dirigea, fin 1975, cette adaptation d'un roman boursouflé de Gabriele D'Annunzio prônant une morale esthétique et le mythe du surhomme. Le cinéaste voyait dans cette œuvre romanesque la désagrégation d'une société qui avait fait le lit du fascisme. A juste titre puisque D'Annunzio fut, par la suite, un partisan de Mussolini. Mais on ne trouve pas d'arrière-plan politique dans ce drame social que Visconti tourna, difficilement, en chaise roulante et qui est, surtout, par les éclairages, les décors, les costumes, une admirable reconstitution d'époque. Ce chant du cygne d'un artiste regardant en face la mort qui l'emporta le 17 mars 1976, avant la sortie officielle du film, fut présenté, en son hommage, au Festival de Cannes la même année. Le Monde, 2005.
   
L’Innocent, géniale œuvre testamentaire, livre une implacable étude entomologique de la jalousie (nourrie par le «désir du désir» et la vanité) et d’une société oisive et décadente. Sous les dehors trompeurs d'un mélodrame au charme suranné (raffinement des décors et costumes, couleurs douces et apaisées), s'y déversent un pessimisme rare, une noirceur sans égale, implacable vision d'un monde vicié et sans lyrisme. Libération, 2024.

L’Innocent est l’histoire de la désagrégation non seulement d’une famille, mais aussi d’une certaine société et d’une certaine Italie. Visconti ne rend pas hommage à un décadentisme suranné, il analyse. Il veut comprendre ces entre-deux que sont le passage d’un siècle à l’autre, d’une Europe à l’autre (celle des empires à celles des nations),d’une classe sociale à l’autre (de l’aristocratie à la bourgeoisie). Cahiers du Cinéma, 2024.

L'Innocent est un testament d'une lucidité et d'une noirceur marquante. DVDClassik.