TOUTE LA BEAUTÉ ET LE SANG VERSÉ (28 mai à 10h30)

Le film TOUTE LA BEAUTE ET LE SANG VERSE  s’est vu décerné le Lion d'or à La dernière Mostra de Venise. 

Ce documentaire réalisé par Laura POITRAS, est dédié à la photographe engagée Nan GOLDIN, née en 1953 .
Cette œuvre raconte la carrière et les combats de cette artiste queer et féministe Nan GOLDIN, figure incontournable du milieu underground new-yorkais. Elle entremêle de multiples récits et thématiques (féminisme, travail du sexe, addiction, santé mentale, capitalisme et violence domestique), et les fait converger vers la même conclusion : la nécessité d'accorder à l'art une dimension politique : 
  • Dénoncer l’impunité dont bénéficie la famille SACKLER, à la tête de la société pharmaceutique PURDUE PHARMA commercialisant des opioïdes, notamment l’OXYCONTIN, un antidouleur redoutablement addictif, qui a fait des ravages et provoqué des milliers de morts 
  • Faire cesser ce mécénat de cette même famille dans le monde de l’art, déguisant l’origine sordide de leur fortune !
Il y a également ce fil conducteur qui est le véritable moteur du film : l’art comme force vitale, comme forme de survie.

 

Laura POITRAS et Nan GOLDIN construisent en fait un plaidoyer pour l'action et la rébellion, que ce soit dans l'art, dans l'intime ou dans la politique : 
  • Nan GOLDIN a fait de son intimité l'objet principal de son œuvre. Elle prend une position forte, celle de tout montrer. 
  • Et Laura POITRAS suit les nombreuses actions militantes de « Prescription Addiction Intervention Now », association de lutte cofondée par Nan Goldin. (P.A.I.N. signifie DOULEUR en anglais.
Construit en six chapitres non linéaires, Toute la beauté et le sang versé offre aussi en creux une histoire du geste photographique, une évolution de la pratique qui ne revendique rien d’autre que le droit à exister, comme les sujets des photos eux-mêmes.
 

Laura POITRAS a su réaliser un film coup de poing, construit à la manière d’un fascinant journal intime, sur le combat de la photographe engagée Nan GOLDIN.

Aucun commentaire :