La ballade de Narayama: dimanche 31 mars à 18h

Ciné classique

La ballade de Narayama ( Shohei Imamura) (2h10)

Palme d'or 1983





Orin, une vieille femme, atteint l'âge fatidique de soixante-dix ans. Comme le veut la coutume, elle doit se rendre sur le sommet de Narayama pour être emportée par la mort. Durant l’année qui précéde, elle va tout faire pour que sa famille survive à son départ : trouver une épouse à son fils veuf, convaincre une voisine de devenir la maîtresse de son autre fils et participer à la purge d’une famille de voleurs. Elle devra surtout convaincre Tatsuhei, qui aimerait garder sa mère à ses côtés, du bien-fondé de ce rituel ancestral.



Le réalisateur
Shōhei Imamura (1926-2006) est l’un des cinéastes majeurs de la Nouvelle Vague japonaise de la fin des années 50, aux côtés d’Oshima, Kiju Yoshida ou Susumu Hani.
Opportunité est donnée à de jeunes cinéastes de réaliser des films à petit budget, sans stars, et capables de toucher la jeunesse.




"Un film magnifique, rude, émouvant, jusqu'au final dans la montagne immaculée d'une beauté incroyable, et cette relation mère / fils poignante, touchée par des moments de grâce quasi-fantastiques "




"Imamura choisit de décrire une tradition séculaire et les moeurs primitives d'un Japon ancestral, celui d'avant l'occidentalisation. il y démontre volontiers le comportement bestial de l'être humain, entre rites hors du temps et beautés sépulcrales. La cruauté, qui atteint des sommets de perfection se trouve souvent apaisée par un profond lyrisme et le portrait bouleversant d'une relation filiale déchirante. Une superbe réflexion sur la vieillesse et le laisser partir...."

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