semaine du 7 au 13 novembre 2012

STARS 80 

De Frédéric Forestier

 ( France 2012) (1h50)

Avec Richard Anconina, 
Patrick Timsit,
 Lio,
Jeanne Mas, 
Gilbert Montagné

Vincent et Antoine dirigent une société de spectacle, qui bat de l’aile. A la veille du dépôt de bilan, ils ont une idée de génie : faire remonter sur scène des stars des années 80 ; et d’ailleurs, ils sont fans de cette musique...Toute la troupe embarque donc dans un bus pour une tournée, qui débute plutôt mal. Cette comédie entraînante, à la bonne humeur contagieuse est aussi une oeuvre joliment attachante et jubilatoire : un drôle de voyage dans le temps, un brin nostalgique, où chacun s’autoparodie joyeusement. A voir aussi pour Lio, toujours aussi délurée et pétillante !


 


LES SEIGNEURS
 
de  Olivier Dahan 

(France 2012)  (1h37)

avec  José Garcia, Gad Elmaleh,
 Franck Dubosc, 
Omar Sy, 
Ramzy Bedia

Emmener un petit club  de foot breton au niveau des plus grands, tel est le défi, que décide de relever Patrick Orbéra. Découragé d’abord par l’amateurisme de cette modeste équipe, il tente de convaincre ses  copains et ex-coéquipiers, anciennes gloires du ballon rond, de le rejoindre et de l’aider à hisser ce petit club au plus haut niveau. Cette comédie sympathique, aux gags hilarants, portée par un casting 5 étoiles, est à la fois dynamique, enjouée et réjouissante. Le succès populaire de la rentrée ?


 


AMOUR

de Michael Haneke

 (France/Allemegne /Autriche 2012 (2h07) 

 avec Emmanuelle Riva, 
Jean-Louis Trintignant, 
Isabelle Huppert 

Georges et Anne, deux octogénaires, forment un couple élégant, cultivé, qu’une profonde tendresse unit. Anne était professeur de musique. Ils ont une fille, musicienne, qui vit à l’étranger. Victime d’une attaque cérébrale, Anne revient chez elle, après un séjour à l’hôpital, paralysée d’un côté. L’amour, qui unit ce vieux couple sera mis à rude épreuve. Ce grand film d’amour et de mort, tragique, bouleversant, éprouvant mais lucide et sublime, est porté par deux comédiens si justes, si intenses, qu’ils auraient mérité de recevoir aussi une Palme d’or !


 

DANS LA MAISON 

de François Ozon

 (France 2012) (1h45) 

avec Fabrice Luchini, 
Kristin Scott Thomas,
 Emmanuelle Seigner,
 Ernst Umhauer,
 Denis Ménochet

Un professeur de français reprend goût à son métier, en se passionnant pour les rédactions d’un de ses élèves, Claude, un garçon ombrageux, qui lui fait partager le quotidien médiocre d’un couple bourgeois ; Claude  raconte en fait, un week-end passé dans la famille de son copain de classe Rapha. Encouragé par son professeur, le garçon va s’immiscer dans la vie familiale de Rapha. Son intrusion déclenche une série d’évènements, bientôt incontrôlables.  La perversité angélique du jeune comédien sert magnifiquement cette comédie inquiétante, élégante, délectable et troublante, ce thriller cérébral, réjouissant et perturbant !


 


LE MAGASIN DES SUICIDES

De Patrice Leconte 

(France/Belgique/Canada 2012) (1h19)

Le magasin des suicides,  petite entreprise de la famille Tuvache ne connaît pas la crise. A tous les candidats au suicide, elle fournit le meilleur accueil et le meilleur matériel.   Mais quand madame Tuvache met au monde un bambin joyeux et optimiste, qui est la joie de vivre incarnée, au magasin des suicides, le ver est dans le fruit !  Un petit bijou d’animation à l’humour grinçant, qui s’adresse aux adultes, aux ados mais pas aux enfants. Cette comédie  délicieusement macabre se savoure sans temps mort, avec délice : c’est beau, caustique, décalé, subversif, politiquement incorrect et mortellement drôle ! Quelle magnifique ode à la vie !


 


10, 11, 12 POUGNE, LE HERISSON 

De  Pierre-Luc Granjon, Antoine Lanciaux
et l’équipe Folimage 

(France 2012) (50 minutes)

2 courtes histoires d’abord : celle de Nikita, le tanneur, désigné par son village pour combattre le dragon, qui a enlevé la princesse puis “ Tout conte fait ”, où une princesse, que ses parents n’arrivent pas à marier, s’enferme dans l’attente du prince charmant. On termine avec l’automne de Pougne (26 mn), qui conclut les 4 saisons commencées avec 1, 2, 3 Léon, 4, 5, 6 Mélie pain d’épice, 7, 8, 9 Boniface. Malédiction au royaume : tous les livres se vident de leurs histoires et le peuple s’ennuie mais est-ce bien la faute de Boniface, le conteur, comme le pense Pougne, le hérisson ? Des scénaristes futés, un graphisme et une animation raffinés, la nouvelle livraison de Folimage est parfaite et elle régalera les enfants de 3 à 8 ans ! ( tarif 3,50 euros).



 

SANDRA

de Luchino Visconti

 (Italie, 1965) VO (1h40)

avec Claudia Cardinale, 
Jean Sorel, 
Michael Craig…

De retour à Volterra, sa ville natale, Sandra, une riche héritière, arrive dans la somptueuse demeure familiale accompagnée de son mari américain . Elle retrouve ce père, que l’on célèbre aujourd’hui, tué par les nazis. Il y a surtout Gianni, le frère redouté et qui devient rapidement l’homme de trop, celui qui porte un secret… À l'instar des Damnés, tourné trois ans plus tard, Sandra (Lion d’or à Venise) peint le huis clos d'une famille étouffée par ses secrets, ses névroses, son impuissance à vivre. À travers cette obsession, Visconti poursuit une douloureuse démarche psychanalytique et on assiste au pourrissement, intime et historique, d'une société patricienne devenue anachronique.
Présentation et débat animé par Raphaëlle de Cacqueray, intervenante à l’ACREAMP (Association de cinémas d’Art et d’Essai en Aquitaine, Limousin et  Midi Pyrénées).


 


Samedi 17 novembre à 21h
soirée unique en présence
du réalisateur Bruno Le Jean  pour son documentaire 
les FILS DU VENT
« Ils s’appellent Angelo Debarre, Moreno, Ninine Garcia, Tchavolo Schmitt, ils sont guitaristes, ils sont Manouches, ils jouent et perpétuent la musique de Django Reinhardt.  Ils cultivent aussi un certain sens de l’humour, de l’amitié et une façon bien à eux de vivre debout. Pénétrant sur la pointe des pieds, dans leurs camps, leurs caravanes, ou leurs appartements, on découvre entre les notes et les mots, une communauté qui préserve un mode de vie authentique et singulier, un goût pour la différence, où malgré les difficultés, l’important reste le plaisir de jouer. »







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