Muret. Le nouveau Mermoz pourrait se développer route d'Ox


Paru dans le petit journal du 29 avril 2009


Véo Grand Mermoz : Plein succès pour les portes ouvertes

C’est près de 300 personnes, qui se sont déplacées jusqu’au site du futur Grand Mermoz samedi 25 avril, entre 11h et 14 h à la briqueterie Rondé-Oustau. Bernard Rondé-Oustau avait pour l’occasion ouvert grandes les portes du hangar principal ; les bénévoles de l’association avaient préparé de succulents cakes, sablés , feuilletés et autres cannelés, qui ont eu un tel succès que passé 13h, il restait bien peu à grignoter. Ils sont donc venus après le marché , à pied, en traînant le caddy, en vélo, en voiture, adhérents motivés, spectateurs intéressés et simples curieux, tous séduits par la proximité de la ville et par la beauté du site ...... lire la suite

Paru dans la dépêche du 17 avril 2009

Multiplexe à Muret : c'est non pour le moment

La commission départementale d'aménagement commercial (CDAC) réunie hier à Toulouse n'a pas donné l'autorisation d'implanter un multiplexe cinématographique dans la future ZAC Portes des Pyrénées au sud de Muret.





Muret. Cinémas : la polémique s'intensifie

L'opposition soutient le Mermoz et demande une séance extraordinaire du conseil municipal. Le 16 avril à 10 heures, la commission départementale d'aménagement commercial (CDAC) examinera la nouvelle demande d'autorisation d'implanter un multiplexe cinématographique sur la future ZAC Porte des Pyrénées au sud de Muret ; une demande déposée par le groupe belge Kinépolis, soutenue par la communauté d'agglo du Muretain.


Le feuilleton des cinémas au sud toulousain s'enrichit d'un nouvel épisode. Après l'autorisation accordée le 26 février dernier au multiplexe de Roques, l'association « Vive le cinéma » qui gère Le Mermoz, vient de déposer un recours auprès du médiateur national du cinéma (lire en page Grand Toulouse). Peu troublé par cette démarche, André Mandement président de la Cam n'a toujours pas renoncé à faire du multiplexe l'une des locomotives de la future ZAC des Pyrénées.

Lettre au médiateur

Les soutiens pour le recours auprès du médiateur


Paru dans la dépêche du 9 mars 2009

Bernard Rondé-Oustau : «Le site n'est pas inondable»

Le projet de transférer le cinéma Mermoz sur le site de l'ancienne tuilerie-briqueterie, gérée par les établissements Rondé-Oustau n'est pas abandonné. Tous les maires de la communauté d'agglo du muretain ont d'ailleurs été informés de ce projet.

A plusieurs reprises, le président de la Cam André Mandement a estimé l'infaisabilité de ce projet en raison a t il expliqué de la situation de ce bâtiment en zone inondable . Bernard Rondé-Oustau, gérant des établissements familiaux Rode-Oustau, d'accord pour signer un bail emphytéotique avec le porteur du projet Jean Pierre Villa de la société VEO, réfute l'argument du maire et président de la Cam . Dans un communiqué, il apporte des précisions. Il demande de nouveaux documents auprès de la DDE; des relevés qui dit-il pourraient garantir que le parcelle visée n'est pas en zone inondable.

Paru dans la dépêche du 20 décembre 2008



Jean-Pierre ROLAND

« Vive le Cinéma » et la société VEO déposent un nouveau projet pour cinq salles. Dans la compétition à laquelle se livrent actuellement Kinépolis et Ciné Movida, deux sociétés cinématographiques, pour implanter un multiplexe à Roques et sur la ZAC Porte des Pyrénées à Muret, un troisième groupe, la société VEO vient de se mettre sur les rangs avec un projet soutenu par l'association « Vive le Cinéma » qui gère le Mermoz.

Lors d'une réunion d'exploitants, Jo Loubet la présidente de « Vive le Cinéma » rencontra M. Font, l'un des promoteurs de Ciné Movida : « Il m'annonça son intention de redéposer le projet de Roques. Il fallait donc nous dépêcher… d'autant que notre dossier du « Grand Mermoz » aux ateliers municipaux n'aboutissait pas malgré les 5 000 signatures ». L'association s'est donc tournée vers Jean-Pierre Villa, gérant de VEO, la société qui programme les films du Mermoz depuis 20 ans.

Début janvier, VEO, soutenu par « Vive le Cinéma », dépose à la commission départementale d'aménagement cinématographique un dossier d'implantation d'un nouveau « Mermoz » sur le site de la friche industrielle de la briqueterie Ronde-Oustau, route d'Ox. « J'ai rencontré Bernard Ronde-Oustau, le gérant de la société familiale de sept associés qui gère ce site ; un accord a été trouvé pour un bail emphytéotique avec le porteur de projet » commente Jo Loubet.

De son côté Bernard Ronde -Oustau se réjouit de ce plan : « Nous voulons valoriser cette friche industrielle ; patrimoine architectural, culturel et économique de Muret ». Ce cinéma de proximité conservera l'esprit du Mermoz certifie Jo Loubet. Le projet comporte cinq salles avec un confort maximum et une technologie ultramoderne pour l'image et le son numériques ; soit un total de 700 fauteuils ; une brasserie avec terrasse en bordure de Louge ; un parking de 250 places et des bureaux et salles de réunion… « pour faire de cet ensemble un véritable pôle de l'image ; un équipement socioculturel de services publics » conclut la présidente de « Vive le cinéma ».

Jean Pierre Villa est le gérant de la société VEO exploitant de cinémas de proximité et d'art et essai dans le Sud Ouest, née de la fusion de Sagec et Ciné 32. Elle programme 200 cinémas (300 écrans) dont 160 sont classés art et essai : « Nous prenons le savoir faire et l'engagement du Mermoz pour un cinéma de qualité et de diversité. » dit-il.


Ce projet a été présenté à André Mandement, président de la Cam. « Nous avons reçu une écoute attentive » commente Jo Loubet qui dans une lettre adressée aux quatorze maires de la communauté d'agglo précise les impératifs que « Vive le cinéma » a fixés pour ce projet : « proposer le cinéma dans sa diversité associant cinéma grand public et films d'auteur en maintenant la politique tarifaire ; les films resteront à l'affiche plusieurs semaines ; permettre aux muretains écoliers et lycéens d'accéder à pied au cinéma et offrir un vaste parking pour spectateurs ; ce projet offre de la convivialité grâce à une brasserie et terrasse.

Enfin écrit-elle, nous ferons revivre en le préservant un des derniers lieux industriels de Muret et perpétuer ainsi le dynamisme et le savoir-faire de l'équipe du Mermoz qui continuera son travail d'animation, soirées à thèmes maintien des relations avec les établissements scolaires, partenariat des opérations école et lycée au cinéma ».

Lire aussi :


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Briqueterie Rondé-Oustau de Tarbes à Muret

Par ÉVELYNE ENCOYAND


Dépêche du 22 décembre 2008


En 1873, l'ingénieur des Ponts et Chaussées Laurence Oustau fonde à Tarbes une industrie de produits céramiques qu'il dirigera jusqu'à sa mort en 1929. Grâce au marché colonial, l'usine prend une grande extension. Une politique qualitative lui permet d'obtenir les plus hautes récompenses dans les expositions internationales. Aujourd'hui, la briqueterie de Tarbes, à l'entrée d'Aureilhan, vitrine architecturale de son savoir-faire, est classée à l'inventaire des monuments historiques.

SAINT GEORGES

En 1898, Laurence Oustau achète à Muret la briqueterie « Saint Georges », située sur la route d'Ox, qui appartenait à M. Dardier. Il fait reconstruire entièrement l'usine, avec une haute cheminée, ainsi qu'une belle demeure, dans un cadre verdoyant en bordure de Louge. 600 tonnes de briques et tuiles sortent chaque mois des fours et le marché toulousain peut s'approvisionner en produits plus sophistiqués de Tarbes : briques et tuiles émaillées, tuyaux de grès, produits réfractaires, moulages artistiques. La direction est assurée par Henri Oustau, fils de Maurice et Jean Rondé, frère de son gendre. Jean décède en 1944 et Maurice Ronde-Oustau le remplace.

Photo Collection de Michel Rondé-Ousteau (s8 eptembre 1902)

Bien connu des muretains, il a fêté ses cent ans à la briqueterie en 2006 et se souvient de ses débuts : « Il y avait des chevaux et des charrettes pour le transport de la terre qu'on extrayait à la pelle et à la pioche. On prenait la terre à la côte d'Eaunes, puis, après, derrière la briqueterie. Quand l'usine a été arrêtée, on n'a plus eu besoin de pomper et la carrière est devenue un lac ». Les ouvriers et ouvrières, qui ont été jusqu'à 50, venaient de Muret et des alentours. Certains logeaient dans la cité ouvrière, construite dans les années vingt, à côté du groupe scolaire Joseph Niel.

En 1957, un incendie, dû certainement à un brasero de séchage, détruit l'usine. La fabrication est arrêtée, Dominique Rondé, fils de Maurice, poursuit une activité de revente de matériaux de construction jusqu'en 2000. Il aura eu la satisfaction de pouvoir fêter les cent ans de la briqueterie.




1 commentaire :

Anonyme a dit…

Quel beau projet de réhabiliter une friche industrielle ! Merci à la dépêche de nous rappeler l'histoire de Muret qui n'est pas si loin de nous.
Muret va maintenant exploiter des briques d'images dans ce futur pôle de l'image. Une belle revanche de modernisme pour notre ville.
Bravo à tous les acteurs.
Bertrand