La voix de Hind Jajab

La voix de Hind Rajab

Un film de Kaouther Ben Hania

Mardi 9 décembre 2025 à 20h30

(sorti 26 novembre 2025)

Présentation et débat en présence d'Amnesty International et des membres du Jury du Festival International du Film de Muret de novembre 2025.

La voix de Hind Rajab a obtenu les Ailes du documentaire au Festival International du Film de Muret en 2025.

Synposis : 29 janvier 2024. Les bénévoles du Croissant-Rouge reçoivent un appel d'urgence. Une fillette de six ans est piégée dans une voiture sous les tirs à Gaza et implore qu'on vienne la secourir. Tout en essayant de la garder en ligne, ils font tout leur possible pour lui envoyer une ambulance. Elle s'appelait Hind Rajab.


Critique Presse :

En tenant son parti pris de bout en bout, avec une intelligence stupéfiante et une rigueur totale, Kaouther Ben Hania signe une œuvre cinématographique majeure, un film exceptionnel, avec une portée politique rare. Franceinfo Culture

Au delà de l'impact émotionnel qui sollicite notre empathie, La Voix de Hind Rajab interroge donc avec pertinence les conditions de sa propre fabrication (...). Yann Tobin Positif





Interview Kaouther Ben Hania:

«Tout a commencé quand j’ai entendu un court extrait audio de Hind Rajab qui appelait à l’aide. Sa petite voix traversait le chaos, demandait seulement qu’on ne la laisse pas seule. En l’entendant, je me suis sentie basculer. Une immense vague d’impuissance et de chagrin s’est abattue sur moi. Ce n’était pas intellectuel, mais physique. Comme si l’axe du monde venait de se déplacer

«C’est ainsi que je me suis tournée vers le seul outil à ma disposition, le cinéma, non pas pour expliquer ou analyser, mais pour offrir un écrin à cette voix. Pour résister à l’amnésie. Pour marquer un moment que l’humanité ne devrait jamais oublier. C’est aussi l’histoire de notre responsabilité commune : celle des systèmes (gouvernements et/ou institutions) qui abandonnent les enfants gazaouis à leur sort, celle du silence du monde qui est aussi une violence».

«Pour ce projet, j’ai dû trouver une forme cinématographique où la narration ne repose pas sur l’invention, mais sur la transmission de la mémoire, du deuil, de l’échec. De ce point de vue, je n’ai pas eu le sentiment d’être dans l’invention. Je recevais quelque chose (du domaine de l’urgence, du sacré) et mon rôle était de créer un espace cinématique capable de contenir cette voix dans la dignité


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