Soirée courts métrages

 Vendredi 7 juin à 20h30 

Soirée Courts Métrages 

avec les étudiants de l'ENSAV - UT2J

Cinq courts-métrages 

de jeunes cinéastes en leur présence 

Cinq courts-métrages à découvrir au Véo-Muret ! 

  • Smudge of Madness de Gautier Dupont (5 min) (Fiction)
  • La Fuite de Matthieu Chincholle (27 min) (Fiction)
  • L’autre sentier de Violette Gleizer (22 min) (Documentaire)
  • L’agenda de Guilhem Chamboredon (14 min) (Fiction)
  • Un comédien d’Alice Olea (Fiction) (8 min)

Cinq films réalisés par de jeunes talents de l'École Nationale Supérieure de l'Audiovisuel de Toulouse mettent en avant leur créativité et passion pour le cinéma, représentant l'avenir de l'industrie cinématographique française.
   
Cinq courts-métrages à découvrir au Véo-Muret ! 

Le cinéma Véo-Muret, en collaboration avec l'association "Vive le cinéma Muret", vous invite à une soirée exceptionnelle dédiée aux talents émergents du cinéma le 7 juin prochain. 

Au programme : cinq courts-métrages réalisés par des étudiants de l'ENSAV, l'Ecole Nationale Supérieure d'Audiovisuel, à Toulouse. Préparez-vous à plonger dans des univers singuliers et à découvrir la vision unique de ces jeunes cinéastes en herbe. 

Au menu : 
  • une dose d'humour avec "Smudge of Madness" de Gautier Dupont, 
  • une plongée dans le suspense avec "La Fuite" de Matthieu Chincholle, 
  • une balade dans "L'autre sentier" de Violette Gleizer, 
  • une tranche de vie décalée avec "L'agenda" de Guilhem Chamboredon, et enfin, 
  • une incursion dans un autre monde avec "Un comédien" d'Alice Olea. 
Cinq films, cinq styles, cinq promesses de découvertes et d'émotions. 

Cette soirée est l'occasion idéale pour soutenir la nouvelle génération de cinéastes et pour vibrer au rythme de leurs créations audacieuses et pleines de promesses.

   
 Ne manquez pas ce rendez-vous unique avec le cinéma de demain ! 

Informations pratiques : 
  •  Date : 7 juin 2024 
  • Lieu : Cinéma Véo-Muret 
  • Horaire : À partir de 20h30 
  • Tarifs : 5€ plein tarif, gratuit pour les étudiants de l'ENSAV 
  • Réservation conseillée : En ligne sur le site du cinéma Véo-Muret : https://muret.veocinemas.fr/

Le Titien, l'empire des couleurs

 Mardi 4 juin à 20h30  
Le Titien, l'empire des couleurs, 

Documentaire de Laura Chiossone, Giulio Boato 
en collaboration avec l'association AMICI

Duché de Venise, au début du XVIe siècle. Le jeune Tiziano Vecellio descend des montagnes pour rejoindre la ville dorée. De Ferrare à Urbino, de Mantoue à Rome en passant par l’Espagne de Charles Quint et de son fils Philippe II, Le Titien a traversé le siècle en l’éclairant de ses peintures. Extraordinaire maître de la couleur et brillant entrepreneur de lui-même, innovant tant dans la composition d'un tableau que dans la manière de le vendre, il devient en quelques années le peintre officiel de la Sérénissime, l'artiste le plus recherché par les cours les plus riches et les plus influentes d'Europe.

 
 J’ai vu le film en Italie et j’ai beaucoup aimé. Le juste équilibre entre aborder un peintre que je connaissais peu et divertissement. Très spectaculaire pour un documentaire. La bande originale est bonne. Vittorio.

"Le Titien, l'empire des couleurs" est un documentaire visuellement époustouflant et historiquement riche qui offre une plongée profonde dans le monde de l'un des maîtres de la Renaissance. Malgré un rythme parfois lent, il reste un incontournable pour les passionnés d'art et ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur l'héritage de Titien. Le film réussit à capturer l'essence de son sujet, rendant hommage à l'incroyable talent et à l'impact durable de Titien sur le monde de l'art. 
  
Rigueur Historique et Artistique : Le documentaire fait un excellent travail en contextualisant les œuvres de Titien dans leur période historique. Les contributions d'historiens de l'art et de conservateurs de musée ajoutent une profondeur appréciable à l'analyse des tableaux. 

Qualité Visuelle : Les prises de vue des œuvres de Titien sont magnifiques, permettant aux spectateurs d'apprécier les détails et la richesse des couleurs. La haute définition des images aide à capturer la texture et la vivacité de la peinture de Titien. 

Approche Éducative : Le film est très informatif et didactique, parfait pour les amateurs d'art comme pour les novices. Les explications sont claires et concises, rendant l'art de Titien accessible à tous.

Les Algues Vertes

Les Algues Vertes

De Pierre Jolivet

Avec Céline Sallette, Nina Meurisse, Julie Ferrier

Dimanche 2 juin à 10h30


Dimanches du Mermoz
en présence de Christine ARRIGHI, députée
Débat animé par Christian MORETTO de Radio Occitania


Le film

À la suite de morts suspectes, Inès Léraud, jeune journaliste, décide de s’installer en Bretagne pour enquêter sur le phénomène des algues vertes. À travers ses rencontres, elle découvre la fabrique du silence qui entoure ce désastre écologique et social. Face aux pressions, parviendra-t-elle à faire triompher la vérité ?

Adaptation des algues vertes - l’histoire interdite, la bande dessinée d’Inès Léraud et Pierre Van Hove, tirée de l'enquête menée par Inès Léraud sur le scandale des algues vertes.


Les Algues vertes est un film percutant.Le réalisateur Pierre Jolivet retrace le combat de la journaliste Inès Léraud contre les marées vertes qui empoisonnent la Bretagne depuis quarante ans. Mieux : il explique les causes, les rouages et les conséquences sur la santé humaine. Le tout avec le souffle haletant d’un thriller, dans la veine de Dark Waters, film à suspense sur le scandale des polluants éternels (PFAS) dont il est inspiré .

En cause : l’agro-industrie. Ces algues à l’odeur putride se multiplient en effet à cause de l’épandange de lisier par les exploitations porcines, bovines et avicoles. (Reporterre)
   
On découvre, au fil des scènes, comment une organisation - syndicat agricole majoritaire - peut, via le chantage à l’emploi, faire taire une population, ramener des élus dans son giron, et s’assurer du maintien d’un modèle hautement nocif sur les plans humain et écologique.

Pierre Jolivet explique s’être penché sur ce sujet après avoir été « pétrifié » par la lecture de la bande dessinée éponyme d’Inès Léraud et Pierre Van Hove, dont le film est une adaptation. Le scénario a d’ailleurs été coécrit avec la journaliste d’investigation, qui révèle ainsi une nouvelle corde sur l’arc étendu de ses talents.
   
Le Livre

Fruit de trois ans d'enquête sur le terrain, la bande dessinée "Algues vertes l'histoire interdite" d'Inès Léraud et Pierre Van Hove, parue en juin chez Delcourt, jette une lumière crue sur "un demi siècle de fabrique du silence", selon l'auteure.


Spécialiste des enquêtes mêlant environnement et santé, Inès Léraud, journaliste à Radio France et membre du média Disclose, s'est installée dans le hameau de Coat-Maël (Côtes-d'Armor) en 2015 pour enquêter. "Le fait de vivre sur place dissipait la méfiance, j'atteignais ainsi des témoins que je n'aurais jamais pu connaître en vivant à Paris", raconte-t-elle dans son enquête fleuve.
   
S'appuyant autant sur des témoignages de lanceurs d'alerte (médecins, chercheurs), des documents officiels, coupures de presse, que sur des lettres des services de l'État, d'élus ou de particuliers, l'auteure retrace l'histoire des marées vertes depuis leur origine après-guerre jusqu'à aujourd'hui.

Et s'aperçoit, ce faisant, que documenter l'histoire de ce phénomène revient à "raconter celle de l'agriculture bretonne". De la mort d'un cheval intoxiqué par des algues en décomposition en 2009 jusqu'à celle d'un joggeur en 2016, près de Saint-Brieuc, "enterré sans qu'aucune analyse, pas même un prélèvement sanguin, ne soit diligentée par le parquet", Inès Léraud tire le fil d'une histoire qui se révèle de plus en plus politique.



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Petites Mains

PetitesMains

De Nessim Chikhaoui
Avec Corinne Masiero, Lucie Charles-Alfred, Marie-Sohna Condé

Jeudi 16 mai à 20h30

Soirée Associative
en présence de Christophe BEX, député


Le film

Rien n’avait préparé Eva à l’exigence d’un grand hôtel. En intégrant l’équipe des femmes de chambres, elle fait la connaissance de collègues aux fortes personnalités : Safietou, Aissata, Violette et Simone. Entre rires et coups durs, la jeune femme découvre une équipe soudée et solidaire face à l’adversité. Lorsqu’un mouvement social bouscule la vie du palace, chacune de ces « petites mains » se retrouve face à ses choix.


"La lutte paie", déclare Simone. C'est ce que montre ce film choral plein de vie et paradoxalement de joie, représentatif de la société française dans son ensemble (une fois n'est pas coutume). Avec une mise en scène rythmée, sans surprise, mais généreuse, cette chronique sociale dans la veine du cinéma britannique, est servie par une magnifique équipe de comédiennes autour de Corinne Masiero, à contre-emploi en personnage dans le rang limite réac, de Kool Shen en syndicaliste discret, mais opiniâtre, et de Lucie Charles-Alfred, une jeune actrice pleine de promesses dans le rôle de la jeune Eva.(France info)
   
Les femmes de chambre sont transfigurées en héroïnes positives par cette comédie sociale enjouée qui célèbre leur résistance et leur solidarité, tout en dénonçant les injustices et les précarités qui les accablent. (DNA)
   
Le Livre

Le témoignage coup de poing de Rachel Keke, devenue députée de la République.

" Qui a déjà touché 800 euros par mois, ici ? Personne ! Vous ne savez pas ce que c'est la souffrance des métiers essentiels [...] Quelle honte ! "

Ce cri du cœur lancé dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale n'est pas celui d'un politique comme les autres. C'est celui de Rachel Keke, une ex-femme de chambre, élue députée LFI. Elle s'est fait connaître en devenant la porte-parole du mouvement de grève de l'hôtel Ibis des Batignolles, qui a réussi à faire plier, au bout de vingt-deux mois, la direction du groupe Accor. Orpheline de mère à 12 ans, elle a dû travailler très jeune. Elle connaît l'épreuve de ces " petits " métiers pénibles, où l'on est si peu considéré, et œuvre sans relâche pour faire entendre la voix des invisibles et lutter contre les inégalités.

Rachel Keke se confie dans un livre coup de poing où se côtoient l'histoire d'une destinée étonnante et la sincérité d'un combat qui ne peut laisser indifférent.

L'Armée des Ombres

L'Armée des Ombres

De Jean-Pierre Melville
Avec Lino Ventura, Simone Signoret, Paul Crauchet

Jeudi 30 mai à 20h30

Littérature et cinéma
en partenariat avec le PJE


Le film fait partie de la sélection Cannes Classics 2024.

France 1942. Gerbier, ingénieur des Ponts et Chaussées est également l'un des chefs de la Résistance. Dénoncé et capturé, il est incarcéré dans un camp de prisonniers. Alors qu'il prépare son évasion, il est récupéré par la Gestapo...


La Résistance dans sa plus effroyable banalité. Du grand Melville.

Loin de la reconstitution pontifiante, Melville adapte le témoignage de Joseph Kessel mais aussi une page de son propre passé de résistant, avec une mélancolie mortifère et entêtante comme la musique du film (...).
   
Le film est le plus marquant, c'est dans son fond. On connait tous la légende qui veut que tout la France ait été résistante. Ici Melville montre la réalité, des hommes et des femmes seuls, qui ont entrepris un combat vain, qui savent qu'ils sont en sursis. Ce n'est pas un film sur la résistance mais un film sur les résistants. Et c'est ça qui en fait sa force. En montrant ce qu'était leur réalité, c'est à dire la solitude, Melville nous plonge dans leur quotidien mais, surtout, cela n'enlève rien à la beauté de leur combat.

Puissant, profond et sombre.
   
Le roman

L'Armée des ombres est un roman de Joseph Kessel, paru à la fin de l'année 1943 à Alger, alors en France combattante. Il est inspiré des nombreux témoignages de résistants français - bien que tous les noms et les lieux aient été changés pour les protéger - que Kessel, alors membre des Forces françaises libres, recueille depuis son exil à Londres en 1940.

Trop âgé pour participer aux opérations militaires de la Résistance, l'auteur prête ainsi sa plume à la lutte. Il est d'ailleurs l'un des auteurs du «Chant des partisans», hymne de la Résistance, écrit avec son neveu Maurice Druon.

Le livre a été adapté au cinéma en 1969 par Jean-Pierre Melville, lui-même ancien résistant, dont le tout premier film avait été l'adaptation du Silence de la mer. Ce film, avec Lino Ventura dans le rôle principal, a connu un grand succès autant critique que public avec 1,5 million d'entrées.

Histoire d'un regard

Histoire d'un regard

Documentaire de 
Mariana Otero

Mardi 28 mai à 20h30


La documentariste non seulement réussit l'analyse du travail exceptionnel de Gilles Caron, mais signe aussi un véritable film de cinéma par sa beauté graphique, qui se distingue de nombre de documentaires dont une seule diffusion à la télévision suffirait (France info).


Gilles Caron, alors qu’il est au sommet d’une carrière de photojournaliste fulgurante, disparaît brutalement au Cambodge en 1970. Il a tout juste 30 ans. En l’espace de 6 ans, il a été l’un des témoins majeurs de son époque, couvrant pour les plus grands magazines la guerre des Six Jours, mai 68, le conflit nord-irlandais ou encore la guerre du Vietnam. Lorsque la réalisatrice Mariana Otero découvre le travail de Gilles Caron, une photographie attire son attention qui fait écho avec sa propre histoire, la disparition d’un être cher qui ne laisse derrière lui que des images à déchiffrer. Elle se plonge alors dans les 100 000 clichés du photoreporter pour lui redonner une présence et raconter l’histoire de son regard si singulier.
   
Grand film sur la contextualisation de toute image, sur leur poids politique et l’inévitable responsabilité éthique qui en découle, où l’arrêt sur image devient aussi affaire de morale, "Histoire d’un regard" se fait également plus intime et poétique […]. (Positif)