Une heure près de toi: dimanche 3 mars à 18h30

Ciné classique
Dimanche 3 mars à 18h30
Une heure près de toi ( Lubitsch/Cukor) avec Maurice Chevalier, Jeanette MacDonald, Geneviève Tobin



André aime sa femme, Colette, qui aime son mari, mais elle tient à lui faire connaître Mitzi, sa « meilleure amie », dragueuse invétérée et le couple se met en danger. Rien cependant n’est jamais sérieux : Lubitsch introduit une distance souriante et crée, au lieu d’un mélodrame possible, la plus charmante des comédies, un plaisir de tous les instants.

"Lubitsch propose une nouvelle variation sur le couple, malicieuse et infiniment subtile."
  "En 1 heure et 20 minutes chrono, d'une banale histoire de vaudeville et d'adultère, Ernst Lubitsch tire un film inventif, chorégraphié, scandé, rapide, en un mot lubitschissime."



 "Tout n'est que sexe dans ce film jubilatoire où des couplets chantés alternent avec des dialogues également musicaux. "
 "1932, à l’aube du cinéma parlant, c’est à peine croyable de voir une telle réussite. Ce film est d’une grâce exceptionnelle tant au niveau du scénario qu’au niveau des interprètes qui n’en font jamais trop."
"Une heure près de toi, un petit bijou hilarant et pétillant avec l’épatant Maurice Chevalier"

dimanche 24 février à 18h20 Sérénade à trois

Ciné classique

Dimanche 24 février à 18h20
Sérénade à trois (Lubitsch 1933) ( 1h31)

Deux artistes américains en voyage en France sympathisent dans un train avec une compatriote, la séduisante Gilda Farrell. Celle-ci tombe amoureuse des deux hommes qui chacun le lui rendent bien. Pour parer à la situation, ils emménagent ensemble en scellant un gentlemen’s agreement : « no sex ». Seul hic, Gilda n’est pas un gentleman...


"ode indémodable à la vie de bohème, éloge de l’impertinence, du non-conformisme"

"Casting parfait, esprit imparable, sens de la réplique indépassé, évidence du montage, élégance canaille, sensualité joyeuse, progressisme affiché, bref un joyau!"


"L'amour partagé du trio (drôlement culotté pour l'époque, vu les rigueurs de la censure) éclate à chaque instant sur l'écran. Loin du marivaudage convenu, Sérénade à trois distille avant tout une philosophie épicurienne : conjuguer l'art et le plaisir. "



"Une divine comédie, pétillante et terriblement séduisante, portée par un trio d’acteurs mémorable."

L'illusion verte








Une intime conviction

Séance unique dans le cadre du Festival du film de Muret. Recommandé Art & Essai

Présentation

  • Caroline SALEIX, animatrice de "Vive le Cinéma à Muret"

Débat

  • Projection suivie d’un débat animé par le réalisateur Antoine Raimbault





Saint Valentin 2019

Nous avons atteint la capacité d’accueil du salon et dépassé le quota prévu. Les réservations pour la collation sont closes. Nous en sommes désolés.

Toutefois, l’accès au 1° étage à partir de 19h30 pour les chants est libre ainsi que l’entrée dans la salle de cinéma pour les court-métrages à 21h.

Attention : Le bar du Véo Muret est fermé le jeudi.

Souvenir : Vente d'affiches





Festival Cinéma pour les enfants



ciné classique dimanche 17/02 à 18h30

Dimanche 17 février à 18h30

La huitième femme de Barbe Bleue( 1h21) (Lubitsch 1938)avec Gary Cooper et Claudette Colbert

Nice. Dans un magasin de vêtements, un milliardaire américain, veut n’acheter que la veste d’un pyjama. Une aristocrate ruinée offre d’acheter le pantalon. Voilà une façon originale de faire connaissance. Cour empressée du milliardaire, séduction, demande en mariage. La jeune femme découvre alors que ce Barbe-Bleue des temps modernes en est a sa huitième femme....



"Un pur joyau, intégralement hilarant !"
"Comédie du mariage et du remariage pour Claudette Colbert et Gary Cooper : moderne et formidablement plaisant."
"Une lune de miel mouvementée. L’âge d’or de la comédie américaine et la quintessence de la Lubitsch touch."

"Bien que le film n'ait rien perdu de sa modernité, La Huitième Femme de Barbe-Bleue est aussi et avant tout une comédie de son temps. Bridé par le code Hays,  Lubitsch le contourne de telle façon qu'on en vient presque à se demander si le talent du cinéaste n'aurait pas pâti de l'absence de la censure..."
"Les situations hilarantes s'enchaînent à un rythme effréné et les sous-entendus sexuels pleuvent à verse (à croire que la censure dormait pendant la projection !) sans pour autant sombrer un seul instant dans la vulgarité."

ciné classique Dimanche 10 février à 18h30 Haute pègre

Dimanche 10 février à 18h30

Haute pègre ( comédie d'Ernst Lubitsch)( 1h22)  
 Le titre français est trompeur.  il vaut mieux  revenir au titre original
 " Des ennuis au paradis"( Trouble in Paradise)Ce n'est pas Chicago, ses gangsters et ses tractions avant, mais Venise, ses amants et ses palaces. La lune flirte avec le Grand Canal. Pourtant, le romantisme coule à la première gondole, où s'entassent des poubelles..... 



Un millionnaire racé courtise une aristocrate en lamé. Soudain, les masques tombent : arnaqueurs arnaqués, Lily la croqueuse et Gaston le voleur se révèlent l'un à l'autre et deviennent partenaires. Venus exercer leurs talents à Paris, ils s'immiscent dans la vie satinée d'une riche héritière, Mme Colet. Mais la proie se révèle si forte, la chair reste si faible que le coeur de Gaston risque bien d'être cambriolé...







"C'est du pur Lubitsch, où les jeux de l'amour et du hasard sont des jeux de dupes. La subversion se drape de soie. Le sexe émerge en touches allusives d'une surface lisse et précieuse. Sous ses apparences de luxe et de beauté, ce monde-là n'est qu'escroquerie et volupté. Ce grand marivaudage amoral a les interprètes, élégants qu'il mérite. "

"L’un des chefs-d’œuvre de Lubitsch, élégant, délicat et hilarant : une leçon de cinéma et de vie. "
"Lubitsch crée un monde délicat, dans lequel l’allusion suffit : l’ombre du couple sur le lit, le cendrier en forme de gondole, sont des indices qui font appel à l’intelligence d’un spectateur complice. Et c’est un régal, une jouissance permanente que d’être surpris par une mise en scène inventive au plus haut point."
  « Du seul point de vue du style, je pense n’avoir rien fait de meilleur, ou d’aussi bon, que Haute pègre » (Ernst Lubitsch) 

festival DIAM mardi 12 février: 2 films et collation offerte

Festival Des images aux mots

Mardi 12 février à partir de 18h30

  • à 18h30 :Conséquences
  • collation offerte par VCM entre les 2 séances
  • à 21h: Une jeunesse dorée

Conséquences( Darko Stante Slovénie)(1h33)

A 17 ans, Andrej est placé dans un centre de détention pour jeunes. Il y intègre un groupe de garçons délinquants avec lesquels il se perd dans la drogue et la violence. Il se sent étrangement attiré par le charisme macho de Zele et sa désinvolture....




"Ce premier long-métrage de Darko Štante explore les problèmes de la société et la jeunesse slovènes à travers la perception de sa masculinité par un ado désorienté.

Le grand point fort du film réside dans les performances de ses jeunes acteurs, qui construisent leurs personnages avec une étonnante ambiguïté à mesure que le récit avance."

Une jeunesse dorée ( Eva Ionesco)(1h52)

avec Isabelle Huppert, Melvil Poupaud, Galatea Bellugi

Paris 1979, au cœur des années Palace. Haut lieu de la nuit où se retrouvent artistes, créatures et personnalités, guidés par une envie de liberté.
Rose, une jeune fille de 16 ans issue de la DASS, et son fiancé Michel, 22 ans, jeune peintre désargenté, vivent leur première grande et innocente histoire d’amour.
Lors d’une soirée, Rose et Michel font la connaissance de Lucille et Hubert, de riches oisifs, qui vont les prendre sous leur aile et bousculer leur existence.


"Derrière le vernis doré d’une fête sans fin, pointe une peur maladive du vide et de la solitude, attisée par une douloureuse certitude : plus folle sera la nuit, plus douloureux sera le réveil."
"On pénètre à son aise dans ce Palace revisité grâce à une mise en images exigeante, et à l’interprétation d’Isabelle Huppert accompagnée de Melvil Poupaud, aux charmes grisants et vénéneux."


"Entre les deux couples qu’un abîme social sépare, rien ne s’avoue, mais c’est à qui poussera le plus loin les limites de la séduction, du défi et de la complaisance. L’exercice est cruel, les jeunes s’y brûlent, mais il est formateur."