semaine du 6 au 12 novembre 2013

GRAVITY 

De  Alfonso Cuaron

(USA 2013)(1h31) en 3D VO et VF
 
Avec Sandra Bullock, 
George Clooney

Nous flottons dans l’espace avec 2 spationautes, qui” bricolent” hors de leur navette et discutent avec leur contact au sol, à Houston. Cette scène d’ouverture aux effets spéciaux époustouflants est sublimée par une image 3D qui justifie le port des lunettes! Et puis nous plongeons dans un thriller galactique, quand la navette est pulvérisée et que nos 2 humains dans leur combinaison se retrouvent seuls, livrés à eux-mêmes dans l’univers. Ce film virtuose, inouï, exceptionnel, bouleversant, terrifiant, fascinant est le meilleur film de science-fiction de 2013 et peut-être la nouvelle référence dans le genre ?



 


QUAI D’ORSAY

De Bertrand Tavernier

 (France 2013) (1h53)

Avec Thierry Lhermitte,
 Raphaël Personnaz, 
Niels Arestrup

Quand Arthur, jeune diplômé de l’ENA, est embauché par le ministre des Affaires étrangères français, il  se croit au service d’un homme, plein de panache, qui, à la tribune de l’ONU, apostrophe les puissants et tente de ramener la paix.  En fait, il va devoir composer avec le directeur de cabinet et l’ensemble des conseillers du ministre et découvrir un monde, où règnent ambition, coups fourrés, trahisons.  Cette satire politique brillante est une comédie hilarante, captivante, intelligente, drôle et subtile ! Le meilleur film français de 2013 ?




OMAR 

De H Abu-Assad

 (Palestine 2013) VO(1h37)

Avec Adam Bakri,
 Waleed F. Zuaïter

Ils sont 3 amis d’enfance palestiniens, entrés en résistance contre l’occupation de leur territoire, qui décident de descendre un soldat israélien. Omar, un des membres du trio se fait capturer par les forces israéliennes et n’a d’autre choix que de collaborer… ou faire semblant de collaborer ? Ce thriller haletant, nerveux, captivant, labyrinthique, révèle un jeune comédien à la présence magnétique. C’est aussi un pamphlet politique jamais manichéen, qui sait jouer de la complexité et des ambiguïtés des hommes. La rivalité amoureuse complique encore les possibles trahisons et  duplicités  au sein même du groupe. (par le réalisateur du très réussi Paradise now !)


 
 


LES ENFANTS VALISES 

de  Xavier de Lauzanne 

(France 2013)(1h26)

Bienvenue en France dans une classe d’accueil à destination de jeunes migrants ! Le réalisateur s’est immergé durant une année,  dans une classe  spécialisée pour ados non francophones, fraîchement débarqués du Maghreb ou d’Afrique Noire. Il dresse un portrait vivant de ces jeunes partagés entre sentiment de détresse et espoir. Comment concilier ses racines et les valeurs de son pays d’accueil ? Loin des clichés, ces rencontres captivantes, qui n’occultent pas la complexité des situations, nous offrent un film fort, sensible, généreux et juste : un fervent plaidoyer pour le rôle indispensable de l’éducation dans l’émancipation des individus ! 
 A l’initiative de l’ACREAMP, cette projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur vendredi 8 novembre à 21h.





LES ENFANTS DU PARADIS 

de Marcel Carné
 scénario et dialogues Jacques Prévert

 (France1945)(3h10)

avec Arletty, 
JL Barrault,
 Pierre Brasseur…

" Les seuls films contre la guerre, ce sont les films d’amour ", disait Jacques Prévert. Et de fait, sous l’Occupation, il a écrit « un petit acte plein de gaieté et de mélancolie. Deux êtres qui s’aiment, se perdent, se retrouvent et se perdent à nouveau ", comme le dit l’un des personnages principaux, Lacenaire, dans ce qui deviendra un chef d’oeuvre inoubliable, une de ces oeuvres qui traversent les âges. (Baptiste, Garance, Frédéric Lemaître et Nathalie… alias Jean-Louis Barrault, Arletty, Pierre Brasseur et Maria Casarès sont les protagonistes et acteurs d'un film culte



 

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