semaine du 15 au 21 mai 2013

L’ECUME DES JOURS

De Michel Gondry

(France 2013) (2h05)

Avec Audrey Tautou,
 Romain Duris,
 Gad Elmaleh

Colin et Chloé, les héros de l’écume des jours, tombent amoureux, s’aiment, partagent insouciance et gaieté, puis affrontent ensemble la maladie de Chloé. Adapter le roman mythique de Boris Vian, décalé, parsemé de fantastique, ne pouvait que séduire Michel Gondry, bricolo de génie, spécialiste des effets visuels et diplômé ex fantaisie. Le résultat est un bijou onirique, profondément mélancolique et visuellement éblouissant. Plongé dans cet univers loufoque, fascinant, d’une inventivité visuelle et narrative folle, le spectateur est émerveillé et se souvient d’un autre film de Gondry “ la science des rêves ” !



SONG FOR MARION

De Paul Andrew Williams

 (Grande Bretagne 2013) Vo et Vf

Avec Terence Stamp,
 Vanessa Redgrave, 
Gemma Arterton

Arthur et Marion forment un couple de retraités londoniens très unis. Pourtant, leurs caractères sont très opposés. Marion est gaie, sociable, Arthur bougon et grincheux. Il ne partage d’ailleurs pas, l’enthousiasme de son épouse pour le chant choral, pas plus que son intérêt pour les reprises de succès pop sur scène. Cette comédie, avec ses moments de gravité, déborde de charme et s’appuie sur le talent de comédiens magnifiques. Elle nous rappelle aussi qu’il ne faut jurer de rien et qu’il n’est jamais trop tard pour chanter !




THE GRANDMASTER

De Wong Kar Wai 

(Chine 2013) (2h10) VO

Avec Tony Leung,
 Zhang Ziyi,
 Chang Chen

L’histoire d’Ip Man, maître du kung fu, qui forma Bruce Lee, recoupe celle de la Chine de 1936 à 1945. Ip Man y rencontre et affronte une femme très séduisante, experte en arts martiaux. Fresque historique somptueuse, scènes d’action ultra stylisées, combats à mains nues éblouissants et virtuoses, tout est réussi dans ce film inclassable. Sur fond d’histoire de vengeance, Wong Kar Wai, le réalisateur de In the mood for love, nous parle avec nostalgie de transmission, de tradition disparue et nous raconte une déchirante histoire d’amour contrariée.



IRON MAN 3 

De Shane Black

 (USA 2013)(2h11) 2D et 3D

Avec Robert Downey Jr,
 Gwyneth Paltrow

Tony Stark alias Iron Man est confronté cette fois à un nouvel ennemi encore plus redoutable. Son courage sera mis à l’épreuve mais il lui faudra aussi s’appuyer sur son ingéniosité, son intelligence pour protéger ses proches et survivre. Plutôt qu’un affrontement de robots, nous plongeons cette fois dans un thriller sombre et angoissant, un film d’action musclé, qui séduira les fans et les autres !



ENFANCE CLANDESTINE 

De Benjamin Avila

 (Argentine/Espagne 2012) VO (1h52)

avec Ernesto Alterio, 
Natalia Oreiro, 
Cesar Troncoso

Juan, ou plutôt “ Ernesto ”, 12 ans, revient avec sa famille clandestinement en Argentine, après des années d’exil à Cuba. Ses parents, membres de l’organisation Montoneros, sont déterminés à combattre la junte militaire au pouvoir. Contraint à assumer une double vie, une autre identité, Juan est fasciné par cette aventure au quotidien, où il ne manque ni de tendresse ni d’amour. Très vite, la peur, la violence, les morts brutales le rattrapent. Un film, à hauteur d’enfant, inspiré d’éléments autobiographiques, sensible, touchant, jamais complaisant : les scènes de violence sont dédramatisées par un recours à des images animées façon manga, superbes ! 



QUELLE JOIE DE VIVRE ! 

de René Clément

 (Italie 1961) (1h58)

avec Alain Delon,
 Barbara Lass,
 Gino Cervi…

Rome, 1921. Libéré des obligations militaires, Ulysse, au chômage et sans argent, s'engage dans le Parti Fasciste. Sa mission : localiser une imprimerie de tracts antifascistes. C'est comme ça qu'il découvre l'atelier d'Olinto Fossati, un anarchiste qui le recrute comme apprenti et qui l'accueille même au sein de sa famille. Accumulant les imprudences, il fait bientôt l'objet de la méfiance de tous… René Clément écrit Quelle joie de vivre ! à la fois comme un conte philosophique dans l’esprit du Candide de Voltaire et comme une "comédie à l’italienne". Le brillant équilibre entre un comique touchant au burlesque, et un propos sérieux, fait du film l’un des sommets de ce genre, à la fois divertissant et profond. Son propos est servi par une pléiade d’acteurs au maximum de leur potentiel : Alain Delon, Barbara Lass, à mi-chemin de l’ingénue et de la pasionaria ; les plus grands seconds rôles du cinéma italien, Gino Cervi, Rina Morelli et Paolo Stoppa, ainsi que – cerise sur le gâteau – Ugo Tognazzi en terroriste barbu.




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