semaine du 6 au 12 mars 2013

  MÖBIUS
  De Eric Rochant 

  (France 2013)(1h41)

                                Avec Jean Dujardin, 
                                  Cécile de France, 
                                       Tim Roth, 
                                  Emilie Dequenne



On plonge tout de suite dans un thriller d’espionnage ténébreux et intense, puisque notre héros, Grégory, officier des services secrets russes, arrive à Monaco pour surveiller un puissant homme d’affaires russe corrompu. Ses collaborateurs engagent une trader brillante, Alice, comme agent infiltré, ignorant qu’elle est agent de la CIA. Au mépris de toutes les règles de prudence, Grégory entre en contact avec Alice. Les sentiments, le désir, la sensualité vont alors tout perturber… Ce film élégant, précis, intelligent, vénéneux, à l’intrigue dense et implacable, qui nous rappelle “ Les enchaînés ”, nous envoûte, nous passionne et nous laisse la gorge serrée.



                                       HÔTEL TRANSYLVANIE

                             De Genndy Tartakovsky

                            (USA 2013) en 2D (1h31)

Bienvenue dans le somptueux hôtel de Dracula, où les monstres peuvent enfin se divertir, se détendre en famille ! Frankenstein et son épouse y côtoient l’homme invisible, ou une famille de loups-garous aux enfants particulièrement agités, toutes sortes de zombies et de squelettes bien sympathiques. Grande soirée en perspective à l’hôtel : Dracula organise une somptueuse fête pour l’anniversaire de sa fille chérie. Il suffira qu’un jeune humain se glisse dans l’hôtel pour tout perturber... Un film d’animation en forme de comédie qui séduira toute la famille grâce à ses monstres loufoques et pas du tout inquiétants, son rythme trépidant, ses blagues, son humour, ses gags. (à voir dès 5 ans).




                       
                          LINCOLN 

                             De Steven Spielberg

                           (USA 2013) VO (2h29)

                           Avec Daniel Day-Lewis,
                                  Sally Field,
                              David Strathairn

C’est dans l’intimité de la Maison Blanche que nous vivons les 4 derniers mois du mandat du 16ième président des Etats-Unis. Dans un pays déchiré par la guerre civile, Abraham Lincoln met tout en oeuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l’esclavage. Daniel Day-Lewis épouse l’épaisseur humaine de cet homme, charismatique, déterminé, courageux, doté d’une force morale exceptionnelle et d’un sacré sens de l’humour, mais aussi animal politique retors. Cette belle leçon de politique et d’histoire est un film passionnant, éblouissant par sa mise en scène, sans doute le film le plus abouti de Spielberg !




 
         LE BIDONVILLE DE LA VIERGE 
                (Elefanto Blanco) 

                        de Pablo Trapero

                   (Argentine 2012) VO (2h)

                       avec Ricardo Darin, 
                        Jerémie Rénier,
                        Martina Gusman

Ce film évoque le travail de deux prêtres, l’un argentin, l’autre belge engagés auprès des habitants d’un immense bidonville à Buenos Aires. Dans leur combat quotidien, ils essayent de changer les choses. Dans un pays, dont le clergé pris dans des luttes politiques, fut traversé de très vives tensions entre soutien au gouvernement militaire de
certains et opposition des autres à la répression, Pablo Trapero signe un film très tendu, à la tonalité presque documentaire.





                  20 ANS D’ECART

                           de David Moreau

                         (France 2013)(1h34)

                         Avec Virginie Efira, 
                            Pierre Niney,
                           Charles Berling

Alice, bientôt 40 ans, travaille dans le milieu de la mode. Elle est bien consciente, que ses jeunes collègues délurées et pleines d’ambition la trouvent un peu coincée et rigide. Par hasard, dans l’avion de retour de Rio, un jeune étudiant Balthazar atterrit en classe affaire à côté d’elle. Quand elle le retrouve à Paris, l’idée germe aussitôt, que “ se taper un petit jeune ”, la rendrait plus attractive dans ce milieu si superficiel… au risque de se laisser prendre à son propre jeu. Ce film, porté par un duo de comédiens talentueux, plein d’énergie et de fraîcheur, est une charmante comédie romantique, légère, pétillante et un peu mouvementée.




                       LES DESAXES 

                               de John Huston

                           (USA 1961) VO (2h04)

                            avec Marylin Monroe, 
                                 Clark Gable,
                             Montgomery Clift…

À Reno, Roslyn s'apprête à divorcer. Fasciné par la beauté de la jeune femme, un cow-boy entre deux âges lui demande de partager son existence. Elle se lie également d'amitié avec un riche éleveur et un garagiste veuf. Ils paraissent comblés mais subissent en fait une misère affective et intellectuelle. Il est des films hantés par leurs tournages chaotiques et tourmentés par leurs interprètes, ces stars aux destins tragiques.Les désaxés est de ceux-là. Comment dès lors en parler le plus fidèlement possible sans tout mélanger ? En se débarrassant d’office de cette légende poisseuse. Bien sûr, il y a Marylin : ses retards à répétition, sa dépression dans ce qui restera son ultime film (achevé), son couple avec Arthur Miller, auteur du scénario, se défaisant au fil du tournage. Le décès subit de Clark Gable deux semaines après la fin de la réalisation. Enfin, Monty Clift, frêle rescapé d’un récent accident de voiture qui l’avait laissé dévisagé. Il s’agit surtout de cette fragilité exacerbée que tous ont léguée à leurs personnages, à moins que ce ne soit l’inverse.




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