semaine du 26 septembre au 2 octobre 2012

LES SEIGNEURS 

de  Olivier Dahan

 (France 2012) (1h37)
avec  José Garcia,
 Gad Elmaleh,
 Franck Dubosc, 
Omar Sy, 
Ramzy Bedia
Emmener un petit club  de foot breton au niveau des plus grands, tel est le défi, que décide de relever Patrick Orbéra. Découragé d’abord par l’amateurisme de cette modeste équipe, il tente de convaincre ses  copains et ex-coéquipiers, anciennes gloires du ballon rond, de le rejoindre et de l’aider à hisser ce petit club au plus haut niveau. Cette comédie sympathique, aux gags hilarants, portée par un casting 5 étoiles, est à la fois dynamique, enjouée et réjouissante. Le succès populaire de la rentrée ?



 

QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS 

De Stéphane Brizé

 (France 2012) (1h48)
Avec Vincent Lindon,
 Hélène Vincent,
 Emmanuelle Seigner
A 48 ans, Alain Evrard est contraint de retourner vivre chez sa mère. Cohabitation forcée, qui fait resurgir toute la violence de leur relation passée. Il découvre alors que sa mère est gravement malade. Ces deux êtres blessés par la vie réussiront-ils un rapprochement même furtif, préserveront-ils quelques précieux instants de douceur ? Le réalisateur du sobre et délicat Mademoiselle Chambon, nous offre ici  un film magnifique, servi par des comédiens extraordinaires, qui jouent tout en finesse et sobriété. On en sort bouleversé, secoué mais aussi apaisé.



 


A PERDRE LA RAISON 

de Joachim Lafosse

 (Belg/Lux/France/Suisse) (1h51)

avec Niels Arestrup, 
Tahar Rahim, 
Emilie Dequenne
Après un début glaçant, l’histoire commence, joyeuse, insouciante, comme  Murielle et Mounir, qui s’amusent, s’aiment, s’apprêtent à se marier et à vivre ensemble. Vivre ensemble pas vraiment, puisque le jeune couple aménage chez le père adoptif de Mounir, un médecin aisé. Tout ce petit monde, y compris les enfants à venir va donc cohabiter : C’est troublant, dérangeant, malsain et sournoisement étouffant… Ce film rude, éprouvant, fort, à la mise en scène sobre et poignante, est  librement inspiré d’un fait divers tragique. C’est aussi un bouleversant portrait de femme dépassée, épuisée, en perdition, incarnée avec une extraordinaire présence par Emilie Dequenne, qui fut l’inoubliable “ Rosetta” chez les frères Dardenne.

THE WE AND THE I 

de Michel Gondry 
  
   (USA/Grande Bretagne 2012) (1h43)

Michael brodie
Teresa Lynn 
 
Fin d’année scolaire : les élèves d’un lycée du Bronx montent dans le bus pour un dernier trajet ensemble avant les vacances d’été. Le groupe d’ados bruyants et exubérants  avec ses amateurs de blagues, ses victimes, ses amoureux… évolue au fur et à mesure que le bus se vide et les masques tombent. Cette immersion dans la cruauté des ados devient alors une oeuvre intimiste, tendre et attachante. Courez vite prendre ce bus !





 


REBELLE (1h35) 
de   Mark Andrews et Brenda Chapman
Les magnifiques paysages d’Ecosse servent de décor à ce film d’aventures foisonnant et créatif, récit initiatique émouvant et drôle, ancré dans l’univers des contes et légendes. Dès 6 ans ! 




 


L’ENTRAINEUSE FATALE 

de Raoul Walsh 

(USA 1942) VO (1h43)
avec Edward G. Robinson, 
George Raft,
 Marlène Dietrich…
Johnny Marshall et Hank McHenry sont deux amis réparateurs de lignes électriques à haute tension qui jouent chaque jour avec le feu face aux dangers de leur métier. Un soir, ils font la connaissance de Fay, une chanteuse de cabaret, qui va semer le trouble dans leur amitié… Moins connu que certains des chefs d’oeuvre de Raoul Walsh, L’entraîneuse fatale annonce pourtant des thèmes de prédilection (le travail, l’élévation sociale…) qui marqueront la décennie la plus prolifique du cinéaste, celle des années 1940. Si l’impériale Marlène Dietrich illumine de sa présence ce film sombre, c’est sans conteste sur l’excellent duo Robinson/ Raft que repose toute l’incarnation du désespoir. Une chance de pouvoir découvrir cette étrange Entraîneuse fatale que l’histoire du cinéma avait injustement mise de côté !

 





















































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