semaine du 21 au 28 septembre 2011

LA NOUVELLE GUERRE DES BOUTONS

De Christophe Barratier

(France 2011)(1h40)

Avec Guillaume Canet,
Laetitia Casta,
Kad Merad,
Gérard Jugnot

En 1944, pendant l’occupation, dans un petit coin de campagne française, se joue une guerre des gosses. Les gamins des deux villages voisins se détestent et quand ils font un prisonnier, celui-ci se voit délesté de tous ses boutons, si bien qu’il repart chez lui presque nu, vaincu et humilié. Cette adaptation très libre du roman de Pergaud met en résonance la guerre cocasse des enfants avec la situation de crise mondiale et place les enfants au centre de l’intrigue. Un divertissement réussi, drôle et sensible, par l’auteur des Choristes.

sortie nationale




ET MAINTENANT, ON VA OU ?

De Nadine Labaki

(Liban 2011) VO (1h40)

Avec Nadine Labaki,
Layla Hakim,
Claude Baz Moussawbaa,
Yvonne Maalouf

Dans un village aride, perdu dans les montagnes du Liban, chrétiens et musulmans vivent en bonne intelligence. Quand le pays bascule dans la violence, les provocations se multiplient. Les femmes vont alors s’unir et rivaliser d’ingéniosité pour distraire fils, frères, époux et éviter que les hommes s’entretuent. Ce conte drôle et grave, qui fait la part belle aux femmes, mêle des scènes d’une délicieuse cocasserie, des intermèdes chantés et des moments poignants. Après Caramel, pari réussi pour ce deuxième film généreux, chaleureux, porté par l’énergie de ses comédiennes.



UNE SEPARATION

de Asqhar Farhadi

(Iran 2010) VO (2h03)

avec Leila Hatami,
Peyman Moadi,
Shahab Hosseini

Lorsque sa femme le quitte, Nader engage une aide-soignante pour s'occuper de son père malade. Il ignore, que la jeune femme est enceinte et qu'elle a accepté ce boulot sans l'accord de son mari. Ce film, portrait en creux de la femme iranienne, explore les divisions sociales de l'Iran, son conservatisme religieux, son appareil judiciaire, tout en maintenant une tension digne d'un thriller. Une séparation a obtenu l'Ours d'Or à Berlin en 2011 et l'Ours d'argent 2011 pour l'interprétation des deux comédiens. Par le réalisateur talentueux d' " à propos d'Elly " ....



I AM STILL HERE

de Casey Affleck

(USA 2011) VO (1h47)

avec Joaquin Phoenix,
Sean Combs

Quand Joachim Phoenix décide d'abandonner sa carrière de comédien pour se reconvertir en rappeur, il s'enfonce dans une longue et lente dépression, car personne ne croit en son projet. Le réalisateur filme donc l'intimité, le quotidien, pathétique et drôle de l'acteur. Ce savoureux exercice de style, à l'humour féroce, est en fait un faux documentaire, une charge critique contre le système hollywoodien, plus politique et insurgé que potache et provocateur !




Prochainement

La guerre est déclarée,
Au revoir,
Impardonnables,
Le pain noir,
Un heureux évènement,
Bienvenue à bord,
The artist,
Tintin et le secret de la licorne,

et dimanche 2 octobre
notre "Ciné classique" avec le Guépard

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