Il en revient blessé et se voit interdire toute activité sportive. Il deviendra donc comédien. Formé à l’Actor’s studio par Lee Strasberg, il commence une belle carrière au cinéma avec Le gaucher (1957), La chatte sur un toit brûlant (1958), Exodus (1961).
Il reprendra en 1986 son rôle de L‘arnaqueur (1961) dans La couleur de l’argent (M Scorsese), ce qui lui vaudra l’oscar du meilleur acteur. Il est tout aussi inoubliable dans Luke, la main froide (1967), Butch Cassidy et le kid, L’arnarque et Le verdict (1982).
Son dernier rôle à l’écran fut en 2002 Les sentiers de la perdition (Sam Mendes).
En 1958, il se remarie avec Joanne Woodward, comédienne, dont il aura trois enfants et décide de se lancer dans la réalisation. Il y offre souvent le rôle principal à sa femme : en 1968 : Rachel , Rachel, en 1972 : De l‘influence des rayons gamma dans le comportement des marguerites, qui valut à sa femme et comédienne le prix d’interprétation à Cannes en 1973.
Dimanche 14 décembre à 18h
LUKE, LA MAIN FROIDE
de Stuart Rosenberg
(USA 1967) VO (2h06)
avec Paul Newman, George Kennedy,
John Donovan Cannon
Film interdit aux moins de 12 ans.
Dimanche 21 décembre à 18h
LE GAUCHER
d’Arthur Penn
(USA 1958) VO (1h40)
avec Paul Newman,
Lita Milan, John Dehner
LE GAUCHER
d’Arthur Penn
(USA 1958) VO (1h40)
avec Paul Newman,
Lita Milan, John Dehner
Arthur Penn apporte ici au genre du western sa dimension psychanalytique, tandis que Newman (qui avait hérité de ce rôle destiné à James Dean, décédé prématurément), joue sur différents registres ; il est tantôt dangereux et imprévisible, tantôt blagueur, tantôt inconscient, fasciné par sa propre image ; ceci contribue à créer des ruptures de ton qui font du Gaucher un film inhabituel à la mise en scène très moderne.
Dimanche 11 janvier à 18h
DE L’INFLUENCE DES RAYONS GAMMA
SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES
de Paul Newman
(USA 1973) VO (1h40)
avec Joanne Woodward,
Nell Pots, Roberta Wallach
Ce rôle de mère de famille borderline, dont les frasques rythment la vie familiale, valut à Joanne Woodward le prix d’interprétation à Cannes en 1974.
« Le charme agit immédiatement, envoûtant le spectateur. Newman se révèle un grand cinéaste. Cassavetes n’est pas loin. » (Le Monde).
« On ne sait pas par quelle malédictionce film sublime, cette oeuvre d’une beauté irradiante, a pu rester à ce point
dans l’oubli »(Les Cahiers du cinéma).
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