Journal d'une femme de chambre ( Bunuel) Ciné classique

Journal d'une femme de chambre 

(Bunuel) ( 1h38) avec Jeanne Moreau, Michel Piccoli

Dimanche 8 octobre à 18h30



A la fin des années 20. Célestine, la nouvelle bonne du vénérable monsieur Rabour, descend du train. Joseph la mène en carriole jusqu'à la propriété bourgeoise . Bientôt, Célestine n'ignore plus rien des travers de chacun. Elle se prête avec complaisance au fétichisme de Rabour, que les bottines féminines rendent fou, mais se refuse aux amours ancillaires que lui propose son gendre, monsieur Monteil.

Critique:

Le film suit le regard ironique et acéré de Célestine, souris malicieuse qui vit dans les couloirs et respire des bouffées d'air vicié à chaque porte qui s'ouvre.

La maison ressemble à une prison cossue, où Buñuel se réjouit d'avoir coffré tous les représentants d'une société qu'il exècre : les bourgeois, incapables de connaître le plaisir, les gens d'Eglise, mielleux et frustrés , et le petit peuple d'extrême droite, visqueux et cruel.



Le détachement cynique de Jeanne Moreau fait merveille. Le « Merde ! » qu'elle profère sans crier gare est un véritable régal.

Jeanne Moreau:


La comédienne, chanteuse, actrice et réalisatrice Jeanne Moreau est morte à l’âge de 89 ans, L’actrice à la beauté sensuelle et à l'inimitable voix grave a fasciné les plus grands réalisateurs. au cours d'une carrière de 65 ans




Elle, est aussi l’inoubliable interprète de la chanson Tourbillon dans Jules et Jim, de François Truffaut ; elle a tourné dans plus de 130 films.

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