semaine du 13 au 19 mars 2013


                 ALCESTE A BICYCLETTE  

  De Philippe Le Guay 

 (France 2013) (1h44)

                            Avec Fabrice Luchini, 
                                Lambert Wilson,
                                   Maya Sansa

Gauthier Valence, vedette cathodique, rend visite à Serge Tanneur, un comédien, qui vit reclus dans sa maison de l’île de Ré, faute de propositions. Il espère bien le convaincre de revenir sur scène et de jouer à ses côtés le Misanthrope. Voir deux egos s’apprivoiser à coup de dialogues percutants, drôles et féroces ou d’alexandrins bien placés, suivre les deux comédiens dans leurs balades souriantes dans la lumière douce de l’hiver, ce sont les plaisirs qu’offre cette comédie fine, élégante, intelligente mais aussi ludique et jubilatoire ! (Par le réalisateur des Femmes du 6ièmeétage).










AU BOUT DU CONTE
                                         
 De Agnès Jaoui

 (France 2013) (1h52)

 Avec Agnès Jaoui,
 Jean-Pierre Bacri, 
Agathe Bonitzer,
 Benjamin Biolay


Il était une fois une jeune fille, qui croyait au prince Charmant mais manquait un brin de clairvoyance ; une actrice un peu ratée et décalée, qui, en guise de réussite, se contentait d’animer des ateliers de théâtre pour enfants ; Il était une fois un jeune compositeur, qui croyait en son talent mais
manquait de confiance en lui. Il était une fois un moniteur d’auto-école bougon, qui ne croyait en rien… mais juste un peu à la prédiction d’une voyante qui lui avait annoncé la date de sa mort ! Après une scène d’enterrement aux dialogues hilarants, cette comédie truculente, drôle, parfois cruelle  juste, nous parle d’amour, du couple et ose mettre en miettes le mythe du Prince Charmant !







JAPPELOUP

                                     De Christian Duguay

 (France 2013) (2h10)

 Avec Guillaume Canet,
 Marina Hands, 
Daniel Auteuil
 

Il était une fois un cheval, trop petit, caractériel, imprévisible, qui n’avait aucune chance de gagner et auquel personne ne croyait. Il était une fois un avocat, qui décida d’abandonner son métier, pour se consacrer à sa passion, le saut d’obstacle, justement avec ce cheval. Leur parcours fut jalonné
d’échecs mais l’homme et le cheval se murmuraient à l’oreille : ensemble, nous gagnerons ! Ce beau film, chaleureux, plein de rythme et d’émotions, s’inspire de la vraie vie de Pierre Durand, qui fut champion olympique.









GOODBYE MOROCCO

                                   De Nadir Moknèche

 (France/Maroc 2013) (1h40)

                                  Avec Lubna Azabal,     

 Rasha Bukvic, 
Faouzi Bensaïdi,
 Grégory Gadebois


Tanger, début d’automne : Dounia, divorcée, un enfant, vit avec un architecte serbe. Cette liaison scandalise sa famille marocaine. Le couple dirige un chantier immobilier, qui emploie des africains sans papiers. Le jour, où les travaux de terrassement mettent à jour des tombes chrétiennes primitives ornées de superbes fresques, Dounia se lance dans le trafic d’oeuvres d’art … Ce polar tendu, efficace, où passion, ambition, cupidité, jalousie, vengeance se mêlent est une tragédie aux accents hitchcockiens. Le réalisateur trace le portrait d’une femme troublante, fascinante et vénéneuse, et dessine la situation marocaine actuelle sur fond de corruption et d’exploitation sociale : une belle réussite !










DJANGO UNCHAINED

                                   De Quentin Tarantino 

(USA 2013) VO (2h21)

Avec Christoph Waltz, 
Leonardo DiCaprio,
 Jamie Fox


Dans son dernier film, Tarantino réglait son compte à Hitler, en le faisant mourir dans un cinéma en flammes. Il revisite ici le western, rend hommage à Django, western-spaghetti de Corbucci et nous raconte une histoire, qui se passe dans le Sud profond avant la guerre de Sécession. Django est un
esclave noir, affranchi par un chasseur de primes, arracheur de dents à ses heures, lequel a besoin de Django pour retrouver 3 négriers, dont la tête est mise à prix. Cette comédie ravageuse, très drôle mais aussi hyperviolente est un des films les plus maîtrisés, les plus réjouissants du réalisateur.
Courez-y vite pour assister au ” triomphe de l’homme libéré de ses chaînes, dans ce film fleuve, où le cinéma se déchaîne ”!




  

Ciné Classique dimanche à 18h
 
        L’IMPORTANT C’EST D’AIMER


 d’Andrze Julawzski 


(France/Italie/Allemagne, 1975) (1h46)
Interdit aux moins de 12 ans

 avec Romy Schneider,
 Fabio Testi, 
Jacques Dutronc,
 Klaus Kinski...

Un jeune photographe reporter, Servais Mont, rencontre sur un plateau de tournage Nadine Chevalier, une actrice ratée contrainte, pour survivre, de tourner dans des films pornographiques. La jeune femme est mariée à Jacques, qui fuit les réalités de la vie. Très attirés l'un vers l'autre, Nadine et
Servais se revoient. Ce dernier décide alors d'aider Nadine à son insu en commanditant une pièce de théâtre dans laquelle elle aura enfin un rôle digne de son talent… Le film est avant tout une histoire d'amour passionnelle à laquelle se rattache une fresque de l'univers violent, pervers et charnel du show business. Le film sort lorsque Romy Schneider est au sommet de sa gloire : après La Piscine et Les Choses de la vie. Avec L’important c’est d’aimer, l'actrice connaît un énorme succès, à la fois public et critique, qui lui vaut le César de la meilleure actrice. C’est également la révélation de Jacques Dutronc, qui joue là son premier rôle dramatique et y est bouleversant d'ironie et de désespoir.



Rencontres d’Amérique Latine
 Le 20 mars à 21h :
 avant-première de « 3, Une enfance  singulière »

Le 21 mars à 21h :
avant-première de « La Sirga » 
 en présence du réalisateur William Vega

Le 26 mars à 21h :
avant-première citoyenne de « Promised Land »
Le film sera suivi d’un débat

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