Hommage à Paul Newman


Il naquit le 26 janvier 1925 dans l’Ohio d’un père juif allemand et d’une mère catholique avec des racines slovaques et hongroises. Il ne succédera jamais à son père, propriétaire d’un magasin de sports mais décide de participer aux combats de la deuxième guerre mondiale dans le Pacifique.

Il en revient blessé et se voit interdire toute activité sportive. Il deviendra donc comédien. Formé à l’Actor’s studio par Lee Strasberg, il commence une belle carrière au cinéma avec Le gaucher (1957), La chatte sur un toit brûlant (1958), Exodus (1961).

Il reprendra en 1986 son rôle de L‘arnaqueur (1961) dans La couleur de l’argent (M Scorsese), ce qui lui vaudra l’oscar du meilleur acteur. Il est tout aussi inoubliable dans Luke, la main froide (1967), Butch Cassidy et le kid, L’arnarque et Le verdict (1982).

Son dernier rôle à l’écran fut en 2002 Les sentiers de la perdition (Sam Mendes).

En 1958, il se remarie avec Joanne Woodward, comédienne, dont il aura trois enfants et décide de se lancer dans la réalisation. Il y offre souvent le rôle principal à sa femme : en 1968 : Rachel , Rachel, en 1972 : De l‘influence des rayons gamma dans le comportement des marguerites, qui valut à sa femme et comédienne le prix d’interprétation à Cannes en 1973.

Paul Newman a aussi soutenu toute sa vie les causes humanitaires (enfants cancéreux, lutte contre la drogue). Militant démocrate, il se bat pour les droits des homosexuels ; Son autre passion fut la course automobile ; il remporta en 1979 la deuxième place aux 24 heures du Mans au volant d’une Porsche 935. Il décède le 26 septembre 2008 chez lui dans le Connecticut et la famille Clinton, George Clooney et bien d’autres personnalités lui rendent un vibrant hommage !



Dimanche 14 décembre à 18h


LUKE, LA MAIN FROIDE


de Stuart Rosenberg
(USA 1967) VO (2h06)

avec Paul Newman, George Kennedy,
John Donovan Cannon


Pour s’être livré à des actes de vandalisme, Luke Jackson purge une peine de 2 ans de prison. Il s’y lie d’amitié avec un autre détenu et devient bientôt grâce à son flegme et à sa joie de vivre communicative le prisonnier le plus populaire. Newman incarne ici un prisonnier rebelle, qui refuse l’autorité et parviendra même à s’évader. Ce rôle lui valut l’Oscar du meilleur acteur. Ce film d’action passionnant recrée sans complaisance et de façon poignante l’univers carcéral entre humiliations et mauvais traitements.

Film interdit aux moins de 12 ans.




Dimanche 21 décembre à 18h
LE GAUCHER

d’Arthur Penn

(USA 1958) VO
(1h40)
avec Paul Newman,
Lita Milan, John Dehner

Un riche fermier adopte un jeune orphelin William Bonney, surnommé Billy, le kid . Lorsque le fermier est abattu par quatre hommes, Billy jure de venger son père adoptif. Il abat deux des malfaiteurs et personne, même pas Pat Garrett, ne pourra le dissuader d’assouvir sa vengeance en assassinant les deux autres responsables.

Arthur Penn apporte ici au genre du western sa dimension psychanalytique, tandis que Newman (qui avait hérité de ce rôle destiné à James Dean, décédé prématurément), joue sur différents registres ; il est tantôt dangereux et imprévisible, tantôt blagueur, tantôt inconscient, fasciné par sa propre image ; ceci contribue à créer des ruptures de ton qui font du Gaucher un film inhabituel à la mise en scène très moderne.


Dimanche 11 janvier à 18h

DE L’INFLUENCE DES RAYONS GAMMA
SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES


de Paul Newman

(USA 1973) VO
(1h40)

avec Joanne Woodward,
Nell Pots, Roberta Wallach



Une veuve névrosée se débat avec les problèmes matériels, son amertume et ses deux filles. Newman, qui fait tourner son épouse et sa fille, approfondit ses thèmes habituels : conflits familiaux et laissés-pour-compte.

Ce rôle de mère de famille borderline, dont les frasques rythment la vie familiale, valut à Joanne Woodward le prix d’interprétation à Cannes en 1974.

« Le charme agit immédiatement, envoûtant le spectateur. Newman se révèle un grand cinéaste. Cassavetes n’est pas loin. » (Le Monde).
« On ne sait pas par quelle malédictionce film sublime, cette oeuvre d’une beauté irradiante, a pu rester à ce point
dans l’oubli »(Les Cahiers du cinéma).

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