semaine du 1er au 7 février 2012

LA VERITE SI JE MENS 3

De Thomas Gilou

(France 2012) (1h59)

Avec Richard Anconina,
José Garcia,
Bruno Solo

La petite bande, toujours aussi soudée et solidaire, a migré du Sentier à la banlieue. La vie suit son cours, au gré des évènements familiaux et des affaires… jusqu’à ce qu’une crise sérieuse compromette la cohésion du groupe. Humour, répliques qui deviendront cultes, gags, comédiens, qui prennent un plaisir évident à jouer... Voici la comédie la plus attendue en ce début d’année !



THE ARTIST

De Michel Hazanavicius

(France 2011) (1h40)

Avec Jean Dujardin,
Bérénice Béjo,
John Goodman

Hollywood 1927 : George Valentin est une vedette du cinéma muet, à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli, l'alcool et la misère. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Deux destins qui se croisent… Ce qui était un pur exercice de style, un challenge dingue, tourner un film muet en noir et blanc, se transforme en grand film populaire. Jean Dujardin (prix d'interprétation à Cannes) nous émeut, nous fait rire, sans le son ! Ce film, débordant d'amour du cinéma, d'audace, d' intelligence et de talent, est une magnifique réussite ! Nominé aux Oscars !!!



TOUS AU LARZAC

De Christian Rouaud

(France 2011) (2h)

Marizette Tarlier, Léon Maillé, José… sont quelques uns des acteurs, drôles et émouvants, d’une incroyable lutte, celle des paysans du Larzac contre l’Etat, affrontement du faible contre le fort, qui les a unis dans un combat sans merci pour sauver leurs terres. Un combat déterminé et joyeux, mais parfois aussi éprouvant et périlleux. Tout commence en 1971, lorsque le gouvernement, par la voix de son ministre de la Défense Michel Debré, déclare que le camp militaire du Larzac doit s’étendre. Dix ans de résistance, d'intelligence collective et de solidarité, qui les porteront vers la victoire.



CORPO CELESTE

de Alice Rohwacher

(France/Suisse/Italie 2011) VO (1h40)

avec Yle Vianello,
Salvatore Cantalupo,
Anita Caprioli

Marta a 13 ans. Elle revient de Suisse, où elle a grandi, pour s'installer avec sa mère et sa grande soeur dans le sud de l'Italie. On l'envoie au catéchisme pour l'aider à s'intégrer. Elle va y découvrir les petits arrangements avec la religion et l'hypocrisie des adultes. Sur fond d'Italie, ravagée par la précarité et malade de sa religion, un joli portrait d'une adolescente en proie aux premiers émois, aux troubles des sens. Ce premier film délicat d'une réalisatrice prometteuse doit beaucoup au jeu époustouflant de la jeune Yle Vianello !



Taille de policeL'IRLANDAIS

De John Michael McDonagh

(USA 2011) VO (1h36)

Avec Brendan Gleeson,
Don Cheadle,
Mark Strong

Boyle, un flic flegmatique, bougon, amateur de Guinness et de rapports tarifés, est en poste dans un petit village paisible de la côte irlandaise. Et voilà qu'un agent du FBI débarque, bien décidé à coincer des trafiquants de drogue, installés dans la région. De plus, Boyle va devoir faire équipe avec ce flic psychorigide. Sur fond de landes sauvages, leur duo improbable, incompatible, jubilatoire fera des étincelles ! Ce polar mordant, revigorant est une comédie policière intelligente, aussi drôle que "Bons baisers de Bruges". Venez respirer cette grande bouffée d'humour britannique !


LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE

de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat

(2011) (1h44)

avec Arlette Chabot,
Laurence Ferrari,
David Pujadas

En 1932, Paul Nizan dénonçait philosophes et écrivains comme gardiens de l'ordre établi. Et aujourd'hui, la presse est-elle, comme elle le prétend, un contre-pouvoir ? Ce film dénonce la collusion des sphères médiatiques, politiques et économiques. Argumenté, pertinent, souvent drôle, il pointe avec force et précision la menace croissante qu'une information orientée idéologiquement fait peser sur la vie démocratique, quand on sait, que la majorité des journaux, des radios, des chaînes télé appartiennent aux grands groupes industriels du CAC 40, liés au pouvoir. Une oeuvre indispensable, qui agit comme un électrochoc salutaire sur le spectateur !



LE NARCISSE NOIR

de Michael Powell et EmericPressburger

(Usa1947) (1h40) VO

avec Deborah Kerr,
Flora Robson,
JeanSimmons…

Sur les contreforts de l’Himalaya, une congrégation de nonnes s’établit dans un ancien harem avec l’intention de transformer le lieu en dispensaire. Dean, un agent anglais, est chargé de les aider à construire l’école… Film à grand spectacle, distribué par de grands studios et pourtant oeuvre de grande invention dont la beauté formelle épouse des enjeux intimes, des drames intérieurs, le Narcisse noir laisse bouche bée. C'est également une oeuvre enveloppée d'érotisme qui éclate constamment. En prenant pour personnages féminins des nonnes, Powell exacerbe le refoulé, les interdits. Deborah Kerr a un jeu tout en profondeur et en retenue qui ouvre sur des abîmes de douleur et de doutes.


semaine du 8 au 14 février 2012

LA VERITE SI JE MENS 3

De Thomas Gilou

(France 2012) (1h59)

GrasAvec Richard Anconina,
José Garcia,
Bruno Solo

La petite bande, toujours aussi soudée et solidaire, a migré du Sentier à la banlieue. La vie suit son cours, au gré des évènements familiaux et des affaires… jusqu’à ce qu’une crise sérieuse compromette la cohésion du groupe. Humour, répliques qui deviendront cultes, gags, comédiens, qui prennent un plaisir évident à jouer... Voici la comédie la plus attendue en ce début d’année !



ZARAFA

de Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie

(France 2012) (1h18)

Sous un baobab, un vieil homme raconte une histoire aux enfants du village, celle de l'amitié, qui lia Maki, un petit africain de 10 ans et une girafe orpheline. Cette girafe, offerte en cadeau par le pacha d'Egypte au roi de France Charles X, a vraiment existé. A travers les somptueux paysages d'Egypte, la Méditerranée et ses dangers puis la France, Maki et son amie vivront de terribles aventures. Les enfants (dès 6 ans) vont adorer ce film d'animation émouvant et attachant et leurs parents retrouveront leur âme d'enfant !



DES VENTS CONTRAIRES

De Jalil Lespert

(France 2011) (1h31)

Avec Benoît Magimel,
Isabelle Carré,
Antoine Duléry,
Ramzy Bedia

La vie de Paul bascule le jour, où sa femme, Sarah, disparaît subitement. Brisé, rongé par le doute et la culpabilité, Paul s’occupe seul de ses 2 enfants. Au bout d’un an, il décide de tout reprendre à zéro et déménage en famille à Saint-Malo dans la maison de son enfance. Cette adaptation fidèle du roman éponyme d’Olivier Adam nous raconte avec tendresse et pudeur la lente reconstruction d’un homme. Ce mélo sobre, intelligent, émouvant mais jamais larmoyant, nous tient en haleine comme un polar et fait la part belle aux acteurs. Benoît Magimel, tout en sensibilité retenue, est bouleversant.



TAKE SHELTER

de Jeff Nichols

(USA 2011) VO (2h)

avec Michael Shannon,
Jessica Chastain,
Tova Stewart

Dans l'Amérique profonde, un ouvrier du bâtiment voit sa vie basculer, quand il est saisi par des visions récurrentes d'une tempête géante, qui va effacer l'humanité. En transe, il se met à construire un abri de jardin pour affronter l'apocalypse... A la frontière des genres, entre chronique familiale, récit schizophrénique, conte apocalyptique, cette oeuvre brillante, complexe, d'une beauté sidérante, développe aussi une puissance émotionnelle rare. Un film poignant, angoissant, magistral, primé à Cannes (Semaine de la critique) et à Deauville (prix du jury). Un des meilleurs films de 2012 ?



Taille de policeLA BOÎTE A MALICE

de Koji Yamamura

(Japon 2011) (38 mn)

Si on ouvrait la boîte à malice, on y trouverait des oiseaux espiègles, un petit chien et ses amis musiciens ou encore un crocodile hirsute, qui a mal aux dents. Ces 5 petites histoires, simples, mises en scène avec une forte dose d'inventivité, et un joli sens de la poésie, séduiront les enfants dès 2 ans

Tarif unique 3.50€



SOLO POUR UNE BLONDE

de Roy Rowland

(Usa1963) VO (1h38)

avec Mickey Spillane,
Shirley Eaton,
Scott Peters,
Kim Tracy…

Mike Hammer, détective privé, ne se remet pas de la disparition de sa secrétaire, et accessoirement maîtresse, Velda. Le capitaine Pat Chambers le recueille à la petite cuillère dans la rue après une dure nuit de débauche… Le célèbre auteur de nouvelles policières, Mickey Spillane, avait créé un personnage de détective du nom de Mike Hammer. Le succès fut tel que celui-ci fit l’objet de deux adaptations cinématographiques, dont ce Solo pour une blonde interprété par l’écrivain lui-même et qu’on redécouvre aujourd’hui. Ce film méconnu est ainsi l'un des rares films noirs importants des années 60, sorte de chaînon manquant entre ceux, classiques des années quarante et cinquante, et ceux des fictions pulp auxquels Tarantino rendra ses lettres de noblesse.




Vendredi 17 février : Dans le cadre du Festival LGBT
« des images aux mots » CONTRACORRIENTE

La journée de la femme le 8 mars

vendredi 16 mars LA FIN DE LA PAUVRETE débat animé par Jacques Berthelot

Mardi 27 mars LES LOIS DE L’HOSPITALITE Ciné Concert
dans le cadre du Festival Zoom Arrière
en partenariat avec la Cinémathèque de Toulouse

semaine du 25 au 31 janvier 2012

LE CHEVAL DE TURIN

de Bela Tarr

(Hongrie/France/Suisse/Allemagne 2011) VO (2h26)

avec Janos Derzsi,
Erika Bok

Bela Tarr met en scène un paysan, sa fille et le cheval dans une ferme perdue au milieu de terres arides battues par les vents. Les journées se répètent à l'identique, rythmées par les mêmes gestes. Pourtant le cheval est le premier à sentir l'imminence d'un évènement indéchiffrable; il refuse d'avancer puis de s'alimenter...Réalisé dans un noir et blanc somptueux, accompagné par une musique hypnotique, ce film âpre, prégnant nous parle d'apocalypse lente et insidieuse..

( Ours d'argent et prix de la critique à Berlin en 2011)



THE SERVANT

de Joseph Losey

(Usa 1963)VO (1h50)

avec Dirk Bogarde,
James Fox,
SarahMiles,
Wendy Craig…

À Londres, Tony, un aristocrate jeune et brillant, vivant dans une luxueuse demeure du XVIIIè siècle, engage Hugo Barrett comme domestique. Ce dernier se révèle être un valet modèle, travailleur et intelligent. Mais Susan, la fiancée de Tony, n’apprécie pas le comportement de Barrett, lui trouvant quelque chose de malsain… Quand Losey et Harold Pinter adaptent le roman de Robin Maugham, neveu de Somerset Maugham et confient un des rôles principaux à Dirk Bogarde, le résultat est un film magnifique, confirmation d’un immense metteur en scène et un comédien prodigieux. Indépendamment de l’utilisation d’un noir et blanc maîtrisé dans ses moindres détail, d’un jeu sur les miroirs et les reflets fascinants, d’une brillante direction d’acteurs, arrive de plein fouet un art de la narration prodigieux : chaque détail (un robinet qui coule, un tableau déplacé d’une pièce à l’autre…) fait de ce film un chef d’oeuvre inévitable.


LA DELICATESSE

De David et Stéphane Foenkinos

(France 2012) (1h48)

Avec Audrey Tautou,
François Damiens,
Bruno Todeschini

Nathalie file le parfait amour avec son jeune mari, jusqu'au jour où il meurt brutalement. Elle s'enferme alors dans le travail. Et puis un jour, un grand type, qui travaille dans la même entreprise, personnage lunaire, décalé, taciturne au coeur tendre, fait irruption dans sa petite vie bien rangée. Cette comédie romantique, adaptée d'un énorme succès de librairie, marie joliment gravité, fantaisie, légèreté et sait réchauffer les coeurs avec son humour décalé et dévastateur.



UNE VIE MEILLEURE

De Cédric Kahn

(France 2011) (1h50)

Avec Guillaume Canet,
Leïla Bekhti,
Slimane Khettabi

Elle est mère célibataire et élève son enfant du mieux qu'elle peut. Elle rencontre Yann ; une histoire d'amour naît entre eux, fulgurante; ils font des projets ambitieux mais leur rêve d'entrepreneur se brise. Cédric Kahn, en traitant de la spirale du surendettement, écrit un drame social rageur, qui interpelle nos consciences. Ce cinéma âpre, vif, haletant, reflet d'une société en crise, est aussi une belle histoire d'amour, de solidarité, de confiance et de vitalité et la révélation d'un trio de comédiens pleins de talent.



DANS LA TOURMENTE

De Christophe Ruggia

(France 2012) (1h45)

Avec Clovis Cornillac,
Mathilde Seigner,
Yvan Attal

Franck et Max travaillent dans la même usine aux environs de Marseille. Ils sont liés par une forte amitié, même si Max, licencié depuis peu, accumule les bêtises et se clochardise. Le jour, où ils apprennent, que le patron, à l'insu de ses ouvriers, prépare la délocalisation de l'usine et va détourner 2 millions d'euros, ils décident de s'emparer de l'argent. Cinéaste talentueux et engagé, Christophe Ruggia, réalise un film qui lui ressemble, émouvant et terriblement sincère, un thriller nerveux, complexe, dérangeant, qui nous confronte à la violence politique et sociale.



INTOUCHABLES

De Eric Toledano, Olivier Nakache

(France 2011) (1h52)

Avec François Cluzet,
Omar Sy,
Anne Le Ny

Quand un bourgeois tétraplégique et désenchanté engage comme assistant de vie un jeune de banlieue, tout juste sorti de prison…






HAPPY FEET 2

De George Miller

(USA 2011) (1h45)

Mumble, le roi des claquettes, est bien malheureux car son fils Erik est allergique à la danse. Erik s’enfuit et rencontre un pingouin capable de voler, qui suscite toute son admiration. Il tente, bien sûr, de l’imiter. Saluons le retour de nos palmipèdes préférés, danseurs talentueux. On ne s’ennuie pas dans ce joli film d’animation, tant les aventures sont bien rythmées et ponctuées d’un humour fort savoureux. (dès 5 ans).



LOUISE WIMMER

de Cyril Mennegun

(France 2011) (1h20)

avec Corinne Masiero,
Jérôme Kircher

Après un divorce, qui l'a laissée, semble-t-il, sans argent ni domicile, Louise Wimmer, à la veille de ses 50 ans, vit dans sa voiture. Ses affaires sont entreposées dans un garage et elle se bat pour conserver un job de femme de ménage à temps partiel dans un hôtel. Garder à tout prix sa dignité est aussi son combat quotidien. Ce film réalisé avec pudeur et justesse, sans misérabilisme, dresse le portrait bouleversant d'une femme insoumise, révoltée, qui veut reconquérir sa vie. Dérangeant et fascinant !



semaine du 18 au 31 janvier 2012

FESTIVAL TELERAMA

LE GAMIN AU VELO




LA GUERRE EST DECLAREE



HABEMUS PAPAM



INCENDIE



LES NEIGES DU KILIMANDJARO




LA PIEL QUE HABITO



UNE SEPARATION




HORS FESTIVAL


J EDGAR

De Clint Eastwood

(USA 2012) (2h15) VF

Avec Leonardo DiCaprio,
Naomi Watts,
Judi Dench,
Armie Hammer

Il s'appelait J Edgar Hoover et fut directeur du FBI pendant près d'un demi-siècle. Eastwood s'attache d'abord à sa personnalité, sa vie privée; fils aimant d'une formidable maman, J Edgar nia pour elle son homosexualité et s'efforça de gravir les échelons. Ce portrait passionnant doit beaucoup à l'interprétation magistrale de Di Caprio, qui rend attachant cet être carriériste, parano, raciste, homophobe. Eastwood, en grande forme démontre à nouveau sa maîtrise, sa virtuosité visuelle et narrative. Fascinant !



ET SI ON VIVAIT TOUS ENSEMBLE ?

De Stéphane Robelin

(France/Allemagne 2012) (1h36)

Avec Guy Bedos,
Daniel Brühl,
Géraldine Chaplin,
Claude Rich,
Pierre Richard

Liés par une solide amitié depuis 40 ans, une bande de vieux potes décide de se regarder vieillir, c'est-à-dire de vivre tous ensemble. Ce film choral nous relate les affres d'une colocation de seniors et explore avec humour des thèmes qui effraient, tels que la vieillesse, la maladie, la solitude, la mort. Les acteurs, talentueux et complices, ont pris un plaisir évident à jouer cette comédie délicate, légère, sensible, qui entremêle rires et larmes.



DEEP END

de Jerzy Skolimowski

(Pologne USA 1970) VO (1h35)

avec Jane Asher,
John Moulder-Brown…

Adolescent de 15 ans, Mike vient d’être embauché dans un établissement de bains publics de l’East End londonien. Sur place, sa collègue Susan est chargée de lui présenter les lieux. Le jeune homme est tout de suite attiré par cette jolie rousse plus âgée que lui. Mike découvre une atmosphère étrange autour de la piscine. Peu à peu, Susan joue avec l’inexpérience du garçon… Sous ses apparences de comédie outrancière où l’humour n’est pas en reste, Deep End dissimule un drame cruel de l’adolescence qui navigue entre thriller psychologique et tragédie romantique. Traversé par la musique des seventies, de la folk-pop de Cat Stevens au rock expérimental du Groupe Can, Deep End est l’un des films emblématiques du cinéma indépendant.



17 FILLES

de Muriel et Delphine Coulin

(France 2011) (1h27)

avec Louise Grinberg,
Juliette Darche,
Roxane Duran

Quand Camille, élève de première, apprend qu'elle est enceinte, elle en est toute chamboulée. Par bravade, pour s'opposer aux adultes, elle revendique alors cette grossesse, devient leader d'un groupe de copines de classe, qui vont l'imiter, histoire de secouer la monotonie du quotidien. Le fossé générationnel se creuse entre les ados, qui sabotent leur avenir en croyant changer le monde, et les adultes qui parlent contraception et avortement. Inspiré d'un fait divers, ce film lumineux, baigné de soleil, plein de grâce et de légèreté, mais aussi grave et poignant, révèle deux jeunes réalisatrices de talent et des comédiennes d'un naturel confondant !