printemps cinéma israélien: 2 films le mercredi 16 mai à 18h et 20h30

Printemps du cinéma israélien Mercredi 16 mai  à 18h Les destinées d'Asher  ( de Matan Yair) 1h28 
à 20h30 Foxtrot (de Samuel Maoz) 1h53
Dès l’école primaire, puis au collège et au lycée, Asher, 17 ans, a toujours été un fauteur de troubles impulsif. Son père, très strict, le considère comme son successeur naturel qui reprendra l’affaire familiale d’échafaudages, mais Asher trouve un autre modèle masculin en la personne de son professeur de littérature, Rami ....
Les Destinées d'Asher est en partie basé sur l'expérience personnelle qu'a eue Matan Yair lorsqu'il était enseignant. Pendant neuf ans, il a ainsi enseigné la littérature au lycée, le plus souvent dans le cadre de cours de soutien ou à des élèves en probation.
"Dans une société israélienne masculine (Asher est sans mère et sans vraie copine), Matan Yair signe un premier long métrage extrêmement prometteur, tout en violences secrètes et en hypocrisies cachées."(Télérama) "Les Destinées d’Asher est une illustration classique des vertus de la pédagogie, mais aussi du dépassement de soi. Ça ne serait qu’une gentille leçon de sagesse si le film n’était pas transcendé par la présence explosive d’Asher Lax " (Les inrocks)
Michael et Dafna, mariés depuis 30 ans, mènent une vie heureuse à Tel Aviv. Leur fils aîné Yonatan effectue son service militaire sur un poste frontière, en plein désert. Un matin, des soldats sonnent à la porte du foyer familial. Le choc de l’annonce va réveiller chez Michael une blessure profonde, enfouie depuis toujours. 

Qui est Samuel Maoz ?

Né à Tel Aviv en 1962,  Samuel Maoz fait des études de cinéma . Il travaille comme réalisateur de publicités, avant de réaliser un documentaire inspiré de la danse contemporaine, en collaboration avec le chorégraphe  Ohad Naharin. En 2007, il tourne  Lebanon inspiré de ses souvenirs de soldats durant la première guerre du Liban. (Lion d’Or au Festival de Venise )  Huit ans plus tard,  il revient avec Foxtrot.( Lion d’Argent à Venise en 2017).
Si Foxtrot a tellement fait parler de lui, c’est pour partie en raison de la polémique d’ordre strictement politique qu’il a suscitée. Une scène du film qui montrait des soldats israéliens tuant des civils palestiniens dans un moment de panique, puis la dissimulation de cette bavure, a provoqué la colère de la ministre de la Culture, qui s’en est violemment pris à ce long métrage sans même l’avoir vu…  "Au-delà des métaphores, Samuel Maoz polit chacun de ses plans pour nous raconter cette histoire avec un minimum de mots. La forme narrative est puissante, renversante, convaincante." "Foxtrot est un film dense qui traite de la dimension tragique de la situation israélienne et du caractère arbitraire de la mort en Israël. "   "Seul le cinéma peut révéler cette réalité cachée du monde violent du check-point, une situation impossible que la société israélienne n’a eu de cesse de refouler." "Un film riche en bouleversants moments de pur génie"

Nul homme n'est une île

Lundi 16 avril 2018 - 20h30

Les lundis du doc


Documentaire de Dominique Marchais, 1h36, 2017. Grand Prix Janine Bazin

Nul homme n’est une île est le dernier film d'une trilogie entamée avec Le Temps des grâces et La Ligne de partage des eaux. Ancien critique de cinéma aux Inrockuptibles, Dominique Beaumarchais s’intéresse aux relations entre paysage et politique.

Le film part à la rencontre d’agriculteurs, architectes, élus, artisans d’Europe. A la recherche d’un monde meilleur, des hommes réfléchissent à de nouvelles manières de produire et d'habiter le territoire. Ces initiatives locales basées sur le principe de bonne gouvernance tendent vers une politique locale où les décisions sont prises à l’unisson.



Synopsis

...« chaque homme est un morceau du continent, une partie de l’ensemble. » Nul Homme n’est une île est un voyage en Europe, de la Méditerranée aux Alpes, où l’on découvre des hommes et des femmes qui travaillent à faire vivre localement l’esprit de la démocratie et à produire le paysage du bon gouvernement. Des agriculteurs de la coopérative le Galline Felici en Sicile aux architectes, artisans et élus des Alpes suisses et du Voralberg en Autriche, tous font de la politique à partir de leur travail et se pensent un destin commun. Le local serait-il le dernier territoire de l’utopie ?


Le titre du film vient d'un texte de John Donne, poète anglais du XVII° siècle, « No man is an island, entire of itself.. » « Nul homme n’est une île, un tout en soi; chaque homme est partie du continent, partie du large; si une parcelle de terre est emportée par les flots, pour l’Europe c’est une perte égale à celle d’un promontoire, autant qu’à celle d’un manoir de tes amis ou du tien. La mort de tout homme me diminue parce que je suis membre du genre humain. Aussi n'envoie jamais demander pour qui sonne le glas : il sonne pour toi. »

Loin d’être un appel au repli individuel, le documentaire nous invite à réfléchir à une d’interdépendance profitable à tous, où les projets collectifs riment avec solidarité et entraide. Une économie solidaire, une croissance à échelle humaine et l’engagement citoyen sont les clés d’une gestion responsable de notre environnement.