semaine du 3 au 9 octobre 2012

PAULINE DETECTIVE 

De Marc Fitoussi 

(France 2012) (1h41)

Avec Sandrine Kiberlain,
 Audrey Lamy, 
Antoine Chappey  

Plaquée par son copain, Pauline se laisse entraîner par sa sœur dans un palace de la Riviera italienne. Au lieu de savourer les joies du soleil, de la plage et du bord de mer, elle s’improvise détective, persuadée qu’un crime a été commis dans l’hôtel, d’autant qu’un serial killer rôde dans les parages. Cette comédie policière ensoleillée, au rythme vif, aux dialogues vitaminés, porté par un duo de filles efficace et attachant, pétille de malice et de charme 


 

CAMILLE REDOUBLE

de Noémie Lvovsky 

( France 2012) (1h55)

avec Noémie Lvovsky, 
Samir Guesmi, 
Judith Chemla

A 16 ans, Camille rencontre Eric : amour, passion, enfant. 25 ans plus tard, Eric quitte Camille. Mais, le soir du 31 décembre, alors que Camille arrose plus que de raison le Nouvel An, elle est brutalement renvoyée dans le passé. Elle a à nouveau 16 ans, retrouve ses parents, ses amies et Eric... Quels choix faire quand on connaît la fin de l’histoire ? Cette éclatante comédie, à la fois hilarante et bouleversante, fut un des plus beaux films présentés au Festival de Cannes 2012!


 


N’AIE PAS PEUR (No tengas miedo)

de Montxo Armendariz 

(Espagne 2012) (VO) (1h30)

avec Michelle Jenner, 
Lluis Homar, 
Belen Rueda 
 
A 25 ans, Silvia, traumatisée par un vécu douloureux durant son enfance, décide d’affronter les personnes, les émotions, les sentiments, qui la lient au passé. Dans ce combat contre elle-même, elle apprendra à maîtriser ses peurs et à devenir adulte. Un film pudique, attachant, troublant, émouvant  sur un sujet fort par un réalisateur talentueux.


 


SOUNDER
 
de Martin Ritt 

(Usa 1972) (1h45) 

en version originale, sous-titrée en occitan

Louisiane 1933 : Une famille d’agriculteurs noirs pauvres mène une vie difficile. Suite à un vol de nourriture, le père est envoyé dans un camp de travail. La mère fait face mais, n’ayant aucune nouvelle de son mari, elle envoie l’aîné de ses enfants, âgé de 11 ans, accompagné de son chien, à la recherche du père..Un film rare, porteur de valeurs humanistes, riche en émotions, qui met l’accent sur le rôle essentiel de l’école dans l’éducation et séduira les amoureux du blues.


L’ANGE BLEU

de Josef von Sternberg

 ( Allemagne1930) (1h40)

avec Emil Jannings,
 Marlène Dietrich,
Kurt Gerron…

Un professeur très autoritaire sombre dans la déchéance en succombant à la passion dévastatrice qu'il éprouve pour une chanteuse de cabaret… Pour le premier des 7 films de sa collaboration avec Marlène Dietrich, Sternberg réalise un portrait poignant d'un homme victime de son propre désir.. C'est L’ange bleu qui rendit Marlène Dietrich célèbre grâce à l’audace de Sternberg, qui imposa aux Studios une débutante dans LE rôle pivot du premier film parlant du cinéma allemand. Lola-Lola,  chante, dans une scène inoubliable, "Ich bin von Kopf bis Fuss auf Liebe eingestellt", (Je suis de la tête aux pieds, faite pour l'amour). À l'époque, L'ange bleu fit grand bruit, tant les motifs de scandale étaient nombreux.


ASTERIX ET OBELIX : 
AU SERVICE DE SA MAJESTE

De  Laurent Tirard

 (France 2012) en 2D (1h49)

Avec Gérard Depardieu,
 Edouard Baer,
Valérie Lemercier,
 Fabrice Luchini   

50 avant Jésus-Christ: César envahit un pays mystérieux, Brittania. Sa victoire est totale à l’exception d’un village, qui a bien du mal à lui résister. Les habitants inquiets envoient un émissaire nommé Jolitorax, en Gaule, auprès d’un petit village célèbre pour sa résistance opiniâtre aux Romains. Jolitorax y reçoit un accueil  chaleureux et on  lui confie un tonneau de potion magique. Astérix et Obélix sont chargés de l’escorter, flanqués du jeune Goudurix. Une pincée d’autodérision, un zeste d’humour potache, une lampée d’action, le tout saupoudré de gags, voilà un cocktail réussi pour la comédie-évènement de l’automne ! Et en sortie nationale la semaine du 17 octobre !


 


LE GRUFFALO

 (45 minutes)

 De   Jakob Schuh, Max Lang 

Avec la voix de Zabou Breitman

Une petite souris très affamée, à la recherche de noisettes, traverse la forêt.  Elle croise de méchants prédateurs  prêts à la dévorer. Maline, elle leur raconte avoir rendez-vous avec un énorme monstre, le Gruffalo…  4 jolies histoires sur la peur des monstres et la peur du plus fort et plus gros que soi, traitées avec humour et malice, à voir dès 4 ans !
Tarif unique 3.50€ samedi à 15h.


 

 




semaine du 26 septembre au 2 octobre 2012

LES SEIGNEURS 

de  Olivier Dahan

 (France 2012) (1h37)
avec  José Garcia,
 Gad Elmaleh,
 Franck Dubosc, 
Omar Sy, 
Ramzy Bedia
Emmener un petit club  de foot breton au niveau des plus grands, tel est le défi, que décide de relever Patrick Orbéra. Découragé d’abord par l’amateurisme de cette modeste équipe, il tente de convaincre ses  copains et ex-coéquipiers, anciennes gloires du ballon rond, de le rejoindre et de l’aider à hisser ce petit club au plus haut niveau. Cette comédie sympathique, aux gags hilarants, portée par un casting 5 étoiles, est à la fois dynamique, enjouée et réjouissante. Le succès populaire de la rentrée ?



 

QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS 

De Stéphane Brizé

 (France 2012) (1h48)
Avec Vincent Lindon,
 Hélène Vincent,
 Emmanuelle Seigner
A 48 ans, Alain Evrard est contraint de retourner vivre chez sa mère. Cohabitation forcée, qui fait resurgir toute la violence de leur relation passée. Il découvre alors que sa mère est gravement malade. Ces deux êtres blessés par la vie réussiront-ils un rapprochement même furtif, préserveront-ils quelques précieux instants de douceur ? Le réalisateur du sobre et délicat Mademoiselle Chambon, nous offre ici  un film magnifique, servi par des comédiens extraordinaires, qui jouent tout en finesse et sobriété. On en sort bouleversé, secoué mais aussi apaisé.



 


A PERDRE LA RAISON 

de Joachim Lafosse

 (Belg/Lux/France/Suisse) (1h51)

avec Niels Arestrup, 
Tahar Rahim, 
Emilie Dequenne
Après un début glaçant, l’histoire commence, joyeuse, insouciante, comme  Murielle et Mounir, qui s’amusent, s’aiment, s’apprêtent à se marier et à vivre ensemble. Vivre ensemble pas vraiment, puisque le jeune couple aménage chez le père adoptif de Mounir, un médecin aisé. Tout ce petit monde, y compris les enfants à venir va donc cohabiter : C’est troublant, dérangeant, malsain et sournoisement étouffant… Ce film rude, éprouvant, fort, à la mise en scène sobre et poignante, est  librement inspiré d’un fait divers tragique. C’est aussi un bouleversant portrait de femme dépassée, épuisée, en perdition, incarnée avec une extraordinaire présence par Emilie Dequenne, qui fut l’inoubliable “ Rosetta” chez les frères Dardenne.

THE WE AND THE I 

de Michel Gondry 
  
   (USA/Grande Bretagne 2012) (1h43)

Michael brodie
Teresa Lynn 
 
Fin d’année scolaire : les élèves d’un lycée du Bronx montent dans le bus pour un dernier trajet ensemble avant les vacances d’été. Le groupe d’ados bruyants et exubérants  avec ses amateurs de blagues, ses victimes, ses amoureux… évolue au fur et à mesure que le bus se vide et les masques tombent. Cette immersion dans la cruauté des ados devient alors une oeuvre intimiste, tendre et attachante. Courez vite prendre ce bus !





 


REBELLE (1h35) 
de   Mark Andrews et Brenda Chapman
Les magnifiques paysages d’Ecosse servent de décor à ce film d’aventures foisonnant et créatif, récit initiatique émouvant et drôle, ancré dans l’univers des contes et légendes. Dès 6 ans ! 




 


L’ENTRAINEUSE FATALE 

de Raoul Walsh 

(USA 1942) VO (1h43)
avec Edward G. Robinson, 
George Raft,
 Marlène Dietrich…
Johnny Marshall et Hank McHenry sont deux amis réparateurs de lignes électriques à haute tension qui jouent chaque jour avec le feu face aux dangers de leur métier. Un soir, ils font la connaissance de Fay, une chanteuse de cabaret, qui va semer le trouble dans leur amitié… Moins connu que certains des chefs d’oeuvre de Raoul Walsh, L’entraîneuse fatale annonce pourtant des thèmes de prédilection (le travail, l’élévation sociale…) qui marqueront la décennie la plus prolifique du cinéaste, celle des années 1940. Si l’impériale Marlène Dietrich illumine de sa présence ce film sombre, c’est sans conteste sur l’excellent duo Robinson/ Raft que repose toute l’incarnation du désespoir. Une chance de pouvoir découvrir cette étrange Entraîneuse fatale que l’histoire du cinéma avait injustement mise de côté !

 





















































semaine du 19 au25 septembre 2012

JASON BOURNE : L’HERITAGE
     De Tony Gilroy 

(USA 2012) (2h16)

Avec Jeremy Renner, 
Rachel Weisz,
 Edward Norton

Entre 2002 et 2007, la saga de Jason Bourne, l’espion amnésique à la recherche de son passé, a tenu en haleine des millions de fans. Or, derrière le programme de conditionnement d’agents secrets, dont Jason était le cobaye, une conspiration bien plus ténébreuse a conditionné d’autres agents ; parmi eux Aaron Cross, un agent , qui, découvrant la vérité, se rebelle et menace de tout dévoiler. Il devra lutter pour sa survie. Ce nouveau thriller d’espionnage, où alternent scènes de tension implacable et  scènes de poursuite haletantes, ne décevra pas les fans de Jason Bourne !




LA PART DES ANGES 

de Ken Loach

 (Grande Bretagne/France/Belgique/Italie 2012)  
(1h41) (VO)

avec Paul Brannigan,
 John Henshaw,
 Gary Maitland

Robbie a un passé de petit délinquant, qui lui colle aux baskets, des problèmes récurrents avec la justice et un beau-père, qui lui refuse le droit de voir son propre fils, nouveau-né. Quand il écope de travaux d’intérêt général, il croise la route d’autres “ bras cassés ” Rhino, Albert et Mo et surtout d’Henri, un éducateur au grand coeur, qui va les initier à l’art de la dégustation du whisky et les entraîner en Ecosse. Robbie se découvre alors un vrai talent de dégustateur, qu’il saura rentabiliser ! Ce récit rédempteur est aussi un film de braquage, une comédie hilarante, jouissive, revigorante. On ne peut qu’adhérer à cette grande rasade d’optimisme, à cette généreuse apologie de la débrouille, portée par une petite bande d’acteurs drôles et frais. 
(Prix du jury à Cannes).



REBELLE (1h35)

de   Mark Andrews et Brenda Chapman


Merida, une jeune et jolie princesse, qui vit dans les Highlands d’Ecosse, est très douée dans le maniement de l’arc et un brin casse-cou. Elle s’oppose à sa famille, qui souhaite en faire une lady et la marier ! La dernière création des studios d’animation Pixar nous propose donc une héroïne charismatique, anticonformiste, bien décidée à changer son destin. Les magnifiques paysages d’Ecosse servent de décor à ce film d’aventures foisonnant et créatif, récit initiatique émouvant et drôle, ancré dans l’univers des contes et légendes. Une très belle réussite , qui séduira les enfants dès 6 ans !



L’IMPERATRICE ROUGE

de Josef Von Sternberg

 (USA 1934) VO (1h44)

avec Marlène Dietrich,
 John Lodge,
 Sam Jaffe…

En 1744, les rêves de la jeune princesse allemande Sophia Frederica sont brisés quand elle doit épouser le neveu de l’impératrice, un homme difforme et idiot. Emprisonnée dans un mariage sans amour, la jeune femme cherche la consolation dans les bras d’autres hommes, et notamment un jeune et bel officier de la garde… Dans L’impératrice rouge, avant-dernier film de leur collaboration, ils sont au sommet de leur art : les clairs-obscurs de Von Sternberg n’ont jamais été aussi audacieux, et Marlène n’a jamais été aussi envoûtante… Clairement amoureux de sa muse, Josef Von Sternberg lui offre le rôle de ses rêves : quoi de plus excitant pour la fascinante Marlène qu’incarner une adolescente de seize ans, petit papillon dans sa chrysalide, qui va apprendre petit à petit les jeux de la séduction et se transformer en une veuve noire cruelle et mangeuse d’hommes ? Le cinéaste lui offre dans ce film la féminité ultime : vêtue d’un costume d’officier, elle gravit à cheval les escaliers qui la mèneront sur la marche la plus haute, dépassant d’une tête tous les autres soldats. L’impératrice rouge est alors une ode à la plus grande, à Marlène, à cette femme, à La femme.