semaine du 30 mai au 5 juin 2012

Mercredi 30 mai à 18h 

A L'OMBRE DE LA REPUBLIQUE 

(1h40) (France 2012)

documentaire 
 en présence de la réalisatrice Stéphane Mercurio 

Dans les pas du Contrôleur général des lieux de privation de liberté, Stéphane Mercurio et son équipe pénètrent dans la Maison d'Arrêt des femmes de Versailles, l'hôpital psychiatrique d'Evreux, la Centrale de Saint Martin en Ré, la prison ultramoderne de Bourg-en-Bresse. En quelques semaines d'immersion au coeur des quartiers disciplinaires, des secrets des chambres d'isolement, dans les cours de promenade, ce documentaire citoyen, puissant, passionnant et accablant, rend visible les invisibles, en leur donnant la parole. Ce film rare et nécessaire est  juste, précis et souvent poignant.




 
L'AUTRE CÔTE DU MUR 

(49 mn)  

documentaire de Denis Véricel (APSO 2011)

Dernière colonie d'Afrique, le Sahara occidental voit depuis 35 ans sa population coupée en 2.Les Sahraouis vivent sous l'occupation marocaine, confrontés à la répression du régime; 165000 réfugiés vivent en exil dans des camps de réfugiés dans la région de Tindouf en Algérie. Fin 2010, ils se réunissent à Gdeim Izik en territoire occupé dans un mouvement de protestation historique. C'est le premier soulèvement du "Printemps Arabe". Ce film part à la rencontre des indignés du désert: " Mes droits sont comme le sang dans mes veines; je ne les oublierai pas, même s'ils me tuent ";

Projection unique le jeudi 31 mai à 21h
 à l'initiative d'Afriqu'à Muret 
et des Amis du Monde diplomatique
 suivie d'un débat en présence d'un membre d'APSO.


PROMETHEUS

de Ridley Scott

 (USA 2012) (1h59)

Avec Noomi Rapace, 
Charlize Théron,
 Michael Fassbender

Le vaisseau spatial Prometheus arrive à destination, avec, à son bord, une équipe d'explorateurs. Au terme de ce voyage intergalactique, ils vont découvrir un monde qu'ils n'avaient jamais imaginé. Là-bas, un affrontement terrifiant, qui décidera de l'avenir de l'humanité, les attend. Ridley Scott, le brillant réalisateur de films cultes tels Alien ou Blade Runner, renoue avec le film d'action et de science-fiction, et nous offre un déluge d'images choc,d'effets spéciaux, plongeant le spectateur dans le suspense et l'angoisse.




 


DE ROUILLE ET D'OS 

de Jacques Audiard 

( France 2012) (1h55)

Avec  Marion Cotillard, 
Matthias Schoenaerts, 
Corinne Masiero

Ali se retrouve avec son fils Sam, 5 ans, sur les bras, qu'il connaît à peine. Sans domicile, sans argent, sans amis, il trouve refuge chez sa soeur à Antibes. Là-bas, c'est tout de suite mieux : elle les héberge, s'occupe du petit....A la suite d'une bagarre dans une boîte de nuit, le destin d'Ali croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Tout les oppose : elle est belle, pleine d'assurance et lui plutôt dans la précarité.... Jacques Audiard, qui revient à Cannes en Compétition officielle en habitué (grand prix du jury pour Un Prophète), adapte ici un recueil de nouvelles du canadien Graig Davidson et signe un magnifique mélo, qui  ne devrait laisser personne indifférent. De rouille et d'os, c'est aussi  la présence éclatante de 3 comédiens talentueux !



 


CHERCHER LE GARCON 

de Dorothée Sebbagh

 (France 2012) (1h10) 

avec Sophie Cattani

Un soir de réveillon, Emilie, 35 ans s'inscrit sur MeetMe, célèbre site de rencontre sur internet, bien décidée à trouver un mec et pourquoi pas l'amour! Commence alors un marathon de rencontres, souvent farfelues ou drôles mais toujours surprenantes. Tourné en décors naturels sur la côte marseillaise et dans les îles du Frioul, ce joli film sympathique, espiègle et frais, nous fait partager sa liberté totale d'invention, qui nous rappelle les débuts de Rohmer !




 

THE SWIMMER

de Frank Perry

 (Usa 1968) VO (1h34)

avec Burt Lancaster,
 Janet Landgard,
 Janice Rule…

Métaphore de la vie d'un homme à travers sa volonté de traverser la vallée en nageant de piscines en piscines… "C’est un des secrets les mieux gardés du cinéma américain. Longtemps inconnu et invisible, anomalie hollywoodienne comme les studios savaient en produire dans les années 60 et 70, The Swimmer est un chef-d’oeuvre… une allégorie désenchantée sur les mirages de l’american way of life, une critique du culte de la réussite sociale, la description impitoyable d’un monde bourgeois superficiel, aseptisé et autarcique… Puisque The Swimmer a été trop rarement vu et commenté, et que cette reprise dans les salles est providentielle, on se gardera d’en dévoiler ici la fin, stupéfiante de tristesse, digne d’une chute de La Quatrième Dimension filmée par Alain Resnais." Les Inrocks.