Découvrir la réalisatrice hongroise Ildiko Enyedi

Jeudi 22 mars dès 18h

découvrir la réalisatrice hongroise Ildiko Enyedi en 2 films : 

  • à 18h : Mon XXème siècle ( caméra d'Or Cannes 1989)(1h42) 
  • à 20h30 : Corps et âme ( Ours d'Or Berlin 2017)(1h56) 

à 18h : Mon XXème siècle ( 1h42)

affiche du film mon vingtième siècle


En 1880, à l'orée du siècle naissant, Edison invente l’électricité, alors que deux jumelles voient le jour à Budapest, puis sont séparées après la mort de leurs parents. Plus tard, en 1900, l'une d'elle est devenue une femme fatale, l'autre anarchiste. Sans le savoir, elles ont une relation avec le même homme… 



photo du film mon vingtième siècle

...structure narrative "éclatée" ... des discussions entre étoiles, des digressions animalières, les interventions comico-poétiques d’Edison contribuent à un récit fantasmagorique. Ces visions oniriques et délirantes d’une créatrice à l’univers surréaliste rendent cette œuvre magistralement déstabilisante. Un régal ! 

Camera d'Or Cannes

Tourné dans un Noir et blanc sublimement éclairé, le film est un fascinant poème visuel ...

Qui est Ildiko Enyedi?


Qui est Ildiko Enyedi?

photo de la réalisatrice


En 1989, son premier long métrage, Mon XXe siècle est présenté au Festival de Cannes 1989 dans la section Un certain regard où il remporte la Caméra d'or.
Un hommage lui est rendu au Festival international du film d'Amiens en 2001 avec quatre films projetés.
En 2017, son film Corps et Âme remporte l'Ours d'or à la Berlinale 2017.
La même année, elle fait partie du jury de la Mostra de Venise 2017, présidé par la comédienne américaine Annette Bening.

A 20H30 : CORPS ET AME ( 1h56)


affiche du film

Un homme et une femme font le même rêve : la nuit, ils sont l'un un cerf et l'autre une biche au fond des bois. Maria, nouvelle responsable du contrôle qualité et Endre, directeur financier découvrent cette extraordinaire fusion onirique à l’occasion d’un entretien avec une psychologue sur leur lieu de travail : un abattoir. Entre Maria et Endre, une rencontre évidente connecte les esprits, mais celle qui pourrait se jouer sur le plan physique est difficile. Lui se voit plus maladroit qu’il n’est. Elle, blonde glaciale et rigide, ne comprend pas à quel point elle l’est, maladroite. A ces personnages, démunis face au désir, la réalisatrice offre une éducation sentimentale. Corps et âme raconte comment deux êtres s’apprivoisent...



""Corps et âme" (Ours d'or à Berlin) tricote une singularité étonnante qui combine à merveille l'émotion pure et l'humour cocasse..." "L’on tombe sous le charme de ces deux êtres en mal d’amour, dans un film sensible onirique et touchant aux acteurs vibrants." "Tout l’enjeu du film consistera à réchauffer la glaciation relationnelle et à saisir la cuisson lente du rapprochement entre ces deux âmes enfermées dans leurs névroses." "Sans doute l'un des plus beau film vu en 2017, sensible, esthétique et même drôle parfois." "Merveille d'humour et d'émotions avec des acteurs attachants et touchants, à voir absolument en salle pour se laisser emporter par la grâce de la réalisatrice !"

Human flow

Lundi 12 mars à 20h30 

Human Flow (2h20) de Ai Wei Wei 

présenté par Jean-Claude Gouze ( responsable d'Amnesty International sur la question des migrants)


photo de l'affiche du film  
Plus de 65 millions de personnes ont été contraintes de quitter leur pays pour fuir la famine, les bouleversements climatiques et la guerre : il s'agit du plus important flux migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale. Réalisé par l’artiste de renommée internationale Ai Weiwei, HUMAN FLOW aborde l'ampleur catastrophique de la crise des migrants et ses terribles répercussions humanitaires. Les images parlent d’elles-mêmes. Encore fallait-il aller les chercher ainsi, avec cette patience, cette obstination, dans vingt-trois pays, en Europe, mais aussi ailleurs. Human Flow approche des milliers de vies humaines bouleversées, maltraitées. Pourquoi tout être humain n'aurait-il pas le droit de migrer et d’être accueilli?

photo d'un camp de migrants

"De ce tour du monde de la détresse, où on viole sans scrupule les principes de la protection des réfugiés et leur droit à la dignité, Ai WeiWei tire des messages universels sur la nécessité de retrouver son humanité vis-à-vis d’une situation qui s’amplifiera dans les années à venir." 

"Un doc choc sans commentaires, aux images étourdissantes et bouleversantes, qui donne un visage aux migrants du monde entier."



Les jeudis de VCM

dimanche 18 mars vers 18h: Nous nous sommes tant aimés





L'histoire: Gianni, Antonio et Nicola deviennent amis au sein de la résistance italienne. A la fin de la guerre le trio se retrouve à Rome, où il rencontre une jeune femme, Luciana. Ils vont en tomber amoureux, chercher à la séduire, se perdre, se retrouver, traçant, en creux, le bilan d’une génération désabusée.

Grand succès de l’année 74 , Nous Nous Sommes Tant Aimés, d’Ettore Scola, s’impose comme le sommet de la comédie italienne! Dans ce bilan générationnel Scola et son duo de choc de scénaristes ( Age et Scarpelli) interrogent une partie de l’Histoire sociale de leur pays (de la fin du fascisme à 1974), et revisitent l’Histoire du cinéma italien.



"Ce sommet de la comédie italienne est une merveille d’émotion nostalgique et de critique sociale"

"Un merveilleux équilibre entre l'humour et la mélancolie, la satire et et la tendresse"

Nous pensions changer le monde et c'est le monde qui nous a changés”, constate un personnage. Avec cette réplique clé, Scola reconnaît qu'on ne peut transformer la société de manière radicale..... mais on peut en changer des fragments chaque jour. Ce grand film populaire, au sens où le peuple peut s'y reconnaître, est à voir comme un remède à Berlusconi ! »(Robert Guédiguian)

Photo de Marie Pierre LAFFARGUE

Marie-Pierre Lafargue, spécialiste du cinéma italien, auteur d'un dictionnaire du cinéma italien, présentera Nous nous sommes tant aimés et échangera avec les spectateurs après projection.


Festival DIAM: mardi 13 février à partir de 18h: 2 films+collation offerte

Dans le cadre du Festival DIAM
Mardi 13 février à partir de 18h
 à 18h: Heartstone
de 20h15 à 21h: collation offerte par VCM
21h: Seule la terre

Heartstone( Un été islandais) de Gudmundur Arnar Gudmundsson (2h09)VO


Un village isolé de pêcheurs en Islande. Deux adolescents, Thor et Christian, vivent un été mouvementé. Tandis que l’un tente de conquérir le coeur d’une fille, l’autre se découvre éprouver des sentiments pour son meilleur ami. À la fin de l’été, lorsque la nature sauvage reprend ses droits sur l’île, il est temps de quitter le terrain de jeu et de devenir adulte…
critique du film: 
"Le dernier choc émotionnel de 2017 est islandais ; un diamant brut taillé pour briller bien au-delà de l’année. Une œuvre totale qui restera."
"Cette chronique d’une adolescence en Islande célèbre, au milieu de paysages immenses, un élan vers la vie, vers l’amour, cœur battant."
"Le dévoilement des sentiments et des dilemmes afférents se déploie lentement, progressivement, en donnant toute la place au temps et aux atermoiements existentiels du personnage principal. (...) Tout cela fait de Heartstone un teen movie subtil et bienveillant, baigné de belles lumières polaires."

Seule la Terre de Francis Lee(1h44) VO( Grande Bretagne)





Johnny travaille du matin au soir dans la ferme de ses parents, perdue dans le brouillard du Yorkshire. Il essaie d’oublier la frustration de son quotidien en se saoulant au pub du village et en s’adonnant à des aventures sexuelles sans lendemain. Quand un saisonnier vient travailler pour quelques semaines dans la ferme familiale, Johnny est traversé par des émotions qu’il n’avait jamais ressenties. Une relation intense naît entre les deux hommes, qui pourrait changer la vie de Johnny à jamais.

Critique du film:
"Âpre, délicate, profondément émouvante, multirécompensée, "Seule la terre" de Francis Lee est une œuvre saillante dans le paysage aride des films d’amour entre hommes."
"Austère et lyrique, sec mais romanesque, ce beau film décrit un milieu rural qui semble intemporel et constitue un modèle de portrait psychologique."
"Un premier film épatant, social et romantique, sur un amour en milieu rural. On suivra Francis Lee de près."
"Seule la terre" est à la fois une rugueuse éducation sentimentale et une lumineuse chronique paysanne."

Luna samedi 3 février à 20h30 en présence de la réalisatrice Elsa Diringer



Avant-première: Luna



samedi 3 février à 20h30


en présence de la réalisatrice Elsa Diringer

Avec Laetitia Clément, Rod Paradot et Olivier Cabassut



L'histoire : C'est l'été, à Montpellier. Luna, 16 ans, vient de décrocher son CAP maraîchage horticulture. Elle dévore la vie, elle est belle, drôle, sensuelle, insouciante. Elle traîne son ennui avec Ruben et sa bande. Pour Ruben, elle est prête à tout. Rien ne pourrait l’arrêter, jusqu’au soir où son chemin croise celui d’Alex....





La réalisatrice : Elsa Diringer est née en 1982 à Strasbourg et a grandi à Montpellier. Après une prépa littéraire et un master en études cinématographiques à l'université Paris 8, elle travaille comme assistante son sur des films d'Alain Resnais, Nicole Garcia, René Féret... En 2009, elle réalise son premier court-métrage, Ada, sélectionné au Festival de Clermont-Ferrand en compétition nationale. Suivront de nombreux courts-métrages réalisés au sein du collectif Tribudom qui travaille avec les habitants des quartiers dits « sensibles » du Nord-est parisien. 

Parmi eux, C'est à Dieu qu'il faut le dire, est sélectionné dans de nombreux festivals et nominé aux Lutins du court-métrage. LUNA est son premier long-métrage. "Je voulais montrer une jeunesse entre celle des classes défavorisées et celle des beaux quartiers, une jeunesse issue des classes moyennes"

Pourquoi Montpellier ? "envie d'un paysage familier, de lumière et d'accent"Je voulais aussi parler de notre rapport à la violence et de l'effet de groupe"



Les comédiens : Laëtitia Clément, 18 ans, repérée lors d'un casting dans son lycée Saint-Vincent-de-Paul à Nîmes, a tapé dans l’œil de la réalisatrice. «On s’est tout de suite très bien entendues, le feeling est passé tout de suite, confie la jeune comédienne, dont c’est la toute première expérience devant la caméra. Elsa m’a très bien guidée. On a tissé un lien très fort entre nous durant tout le tournage. C’est quelqu’un de formidable. »



Rod Paradot : La carrière de cette jeune actrice démarre un peu comme celle de Rod Paradot, également à l'affiche de ce film qui raconte une histoire d'amour ambiguë entre deux adolescents. L'acteur, César du Meilleur espoir Masculin pour son rôle dans "La tête-haute", avait lui aussi été repéré lors d'un casting sauvage par la réalisatrice Emmanuelle Bercot.