Ciné classique: dimanche 14 mai à 18h30 A nos amours

A nos amours( Pialat) ( 1h35)

Ciné classique






Le sujet :A quinze ans, Suzanne découvre avec lucidité et une certaine amertume que ce qu'elle aime faire avec les hommes, c'est l'amour et rien d'autre. Le reste ne serait-il qu'ennui ou illusion ?



Notre avis : "Récompensé à juste titre par le Prix Louis-Delluc, le César du meilleur film et celui du meilleur espoir féminin, "A nos amours" est le premier grand rôle de Sandrine Bonnaire où Maurice Pialat découvre la jeune actrice par les petites annonces, lui confiant le rôle d'une adolescente confrontée à l'apprentissage de la liberté!"

"Sandrine Bonnaire crève l'écran, c'est indiscutable, dans ce qui est l'oeuvre la plus achevée du cinéaste! Nul mieux que lui ne sait filmer le désarroi même dans la dureté et la folie de la famille, Pialat utilisant de magnifiques plans séquences dans son métrage! Une mise en scène lumineuse et chaotique et une interprète bluffante de naturel font de ce film une réussite incontestable du cinéma français..."

"A nos amours, c’est d’abord une révélation : Sandrine Bonnaire, 15 ans, jeune actrice encore totalement inconnue. Signe particulier, elle porte sur la joue gauche une fossette, une petite dépression qui se creuse au coin de son sourire. Un détail loin d’être futile. On peut même se demander ce que serait ce film sans cette fossette. Dans une scène magnifique d’intimité entre le père (Pialat) et sa fille (Bonnaire), il la pointe d’un geste. "Avant, t’en avais deux. T’en as plus qu’une ; elle est partie où, l’autre ?" Le père touche du doigt la grâce fragile de sa fille en train de devenir une femme. Toute la profondeur du cinéma de Pialat est dans cet instant magique de complicité entre le père et sa fille, mais aussi entre le réalisateur et son actrice. La fossette qui s’efface, la perte de l’innocence, c’est le sujet même d’A nos amours ...."

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