semaine du 9 au 15 octobre 2013

BLUE JASMINE
 
De  Woody Allen

 (USA 2013)(1h38) VO et VF

Avec Cate Blanchett
Alec Baldwin
Sally Hawkins

Jasmine, épouse élégante et snob d’un businessman new-yorkais, fréquente les cercles huppés. Soudain, tout s’écroule: le mari est emprisonné et les biens du couple sont saisis. Jasmine se réfugie alors chez sa soeur, caissière de supermarché à San Francisco. Incapable d’admettre sa déchéance et de se confronter au monde réel, elle va intervenir sur la vie sentimentale de sa soeur...Tantôt horripilante, tantôt touchante, Jasmine est une source intarissable de drôlerie. Woody Allen en grande forme, nous livre une fable entre ironie et noirceur, aux dialogues cinglants et réjouissants. Il signe un film sombre, désenchanté, mélancolique mais si hilarant et si savoureux !



 


LE MAJORDOME

De Lee Daniels 

(USA 2013) (2h10) VO et VF

Avec  Forest Whitaker
Oprah Winfrey

Cecil Gaines, encore enfant, fuit le sud ségrégationniste, dans l’espoir d’un avenir meilleur. C’est ainsi qu’il devient majordome à la Maison Blanche. Témoin privilégié, mais discret et “invisible”, des tractations au sein du bureau ovale, il aura connu 7 présidents, aura vécu l’assassinat de Kennedy, de Martin Luther King, tout un pan de l’histoire des USA. Il est cependant contesté, au sein de sa propre famille, par son fils, qui , le jugeant trop respectueux des institutions, s’engage dans la lutte pour les droits civiques des noirs. Un  film magnifique et bouleversant, qui dénonce le racisme ordinaire 


 


ILO ILO

De Anthony Chen

 (Singapour 2013) (1h39) VO

Avec  Yeo Yann Yann
 Chen Tian Wen
 Angeli Bayani

Jiale vit à Singapour ; c’est un jeune garçon turbulent, aussi pénible avec sa maman, débordée par le boulot, qu’à l’école… Ses parents font donc venir une nounou des Philippines Teresa pour s’occuper de lui. Teresa est une esclave moderne, méprisée et mal payée ;  les débuts avec l’enfant  sont rugueux puis peu à peu ils s’apprivoisent et cet enfant délaissé trouvera tendresse et affection auprès de cette mère de substitution. Ce portrait d’enfant attachant, a obtenu la Caméra d’or à Cannes et c’est un pur bijou !  Dans un subtil équilibre entre comédie familiale et mélo social poignant, ce film dévoile aussi à quel point Singapour est un état démocratico-autoritaire !





MA MAMAN
EST EN AMERIQUE

elle a rencontré Buffalo Bill 
 
De Boréal et Chatel (1h15)

Jean a 6 ans et rentre à la grande école. Quand la maîtresse demande la profession de son papa et sa maman, Jean réalise qu’il n’est pas comme les autres. En fait elle est tout le temps en voyage et elle envoie des cartes postales à Michèle, la petite voisine qui sait déjà lire et les lit à Jean… Tarif 3.50€. Ciné-goûter mercredi 14h30 



 


CRIA CUERVOS

de Carlos Saura

 (Espagne 1976)  VO (1h50)

avec Géraldine Chaplin
 Ana Torrent
 Mónica Randall…

Dans le Madrid des années 1970, Ana, dix ans, a été témoin de la mort de ses parents. Élevée par sa tante maternelle, elle se réfugie alors dans ses rêves et souvenirs pour retrouver sa mère. La date est symbolique : en 1975, année de tournage de Cría Cuervos, Franco décède. Pour Saura, cette mort signe la fin d’un long combat artistique, dont ce film est le point d’orgue. Combat contre le franquisme, contre une idéologie conservatrice et réactionnaire, dont les outils sont terreur, propagande et censure. Au-delà des intentions politiques, Cría Cuervos se pose aussi comme l’un des films les plus justes sur l’enfance et ses cruautés.


 


MON ÂME PAR TOI GUERIE

De  François Dupeyron 

(France 2013) (2h04)

Avec Grégory Gadebois
 Céline Sallette
Jean-Pierre Darroussin

Fredi perd sa mère ; il sait qu’elle lui a transmis le don de guérir; il ne veut pas en entendre parler jusqu’à un accident fatal et fondateur. Et s’il faisait profiter les autres de ce don ?  Fredi est un solitaire, un taciturne. Quand il quitte sa caravane, c’est  pour passer des heures accoudé au zinc, où il côtoie un monde de marginaux,  de cabossés de la vie... Le hasard met sur sa route Nina, une jeune femme alcoolique, reine de la déglingue. Qu’attendre de leur rencontre ?  Cette chronique attachante, située chez les prolos de la Riviéra, glisse du réalisme, au fantastique puis au romantisme. Cette fable sombre et lumineuse, portée par des comédiens d’exception, confirme le talent d’un immense réalisateur: François Dupeyron !



 

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