semaine du 27 mars au 2 avril 2013

JACK LE CHASSEUR DE GEANTS 

De Bryan Singer

 (USA 2013) en 2D et 3D (1h50)

Avec Nicholas Hoult,
 Eleanor Tomlinson, 
Ewan McGregor

Jack, jeune ouvrier agricole, fait pousser un haricot, qui se révèle magique et grandit, ouvrant une voie de communication entre la terre et un monde inconnu. Cet univers est peuplé par une race de géants effrayants, qui envahissent aussitôt la terre. Jack, héros malgré lui, les affrontera, les combattra et protégera la princesse. Le réalisateur d’Usual Suspects et des 2 premiers volets de X-Men réussit le pari du film fantastique, et nous plonge dans de sombres aventures, où se mêlent action, émotions fortes, suspense, angoisse. Des effets spéciaux très réussis et une excellente utilisation de la 3D participent aussi au plaisir du spectateur !


 

SPRING BREAKERS
 
De Harmony Korine

 (USA 2013) en VO(1h32)

Avec James Franco, 
Vanessa Hudgens,
 Rachel Korine, 
Selena Gomez

Elles sont 4 copines bien décidées à sacrifier au rite de passage, partir en Floride faire la fête une semaine ou deux, c’est-à-dire participer au Spring Break... Comme elles sont aussi fauchées que sexy, elles décident de braquer un fast-food et ce n’est qu’un début… Ces 4 lolitas, aux bikinis affriolants aux moues aguicheuses, qui veulent juste tester leurs limites dans une inconscience totale, juste “s’envoyer en l’air”, finiront par “foutre leur vie en l’air”. Loin du teen-movie, gentil film de vacances, derrière l’énergie folle, la débauche de formes et de couleurs, se profile un conte moral séduisant, envoûtant, violent, hypnotique et vénéneux. Cette vision hallucinée de la jeunesse 2013, condamnation de la folie absurde de notre société de consommation, mérite le détour ! (interdit aux moins de 12 ans).


 

MÖBIUS 

De Eric Rochant

 (France 2013)(1h41)

Avec Jean Dujardin, 
Cécile de France,
Tim Roth,
 Emilie Dequenne

On plonge tout de suite dans un thriller d’espionnage ténébreux et intense, puisque notre héros, Grégory, officier des services secrets russes, arrive à Monaco pour surveiller un puissant homme d’affaires russe corrompu. Ses collaborateurs engagent une trader brillante, Alice, comme agent infiltré, ignorant qu’elle est agent de la CIA. Ce film élégant, précis, intelligent, vénéneux, à l’intrigue dense et implacable, qui nous rappelle “ Les enchaînés ”, nous envoûte, nous passionne et nous laisse la gorge serrée.


 

SYNGUE SABOUR (Pierre de patience)

De Atiq Rahimi 

( France/Allemagne/Afghanistan 2012) VO (1h42)

Avec Golshifteh Farahani, 
Hamidzera Javdan,
 Hassina Burgan

Il gît là allongé, plongé dans le coma. Elle le veille, caresse son visage, lui parle. Elle est perdue avec ses deux enfants, quand dehors, dans Kaboul, les combats font rage. Elle se parle aussi, glissant vers la confession. Dans ce monologue magnifique, bouleversant, subversif, l’écrivain-réalisateur dénonce sans ménagement la détresse de la femme afghane et parle d’amour, du corps des femmes, du plaisir, du mensonge, de la frustration, dans un pays où tout ce qui touche au sexe, est tabou. Une très belle adaptation, qui ne décevra pas les lecteurs heureux du roman !


MONSTRES… PAS SI MONSTRUEUX

De Juliette Loubières, Jean-Claude Rozec, Julia Bueno, Pascal Hecquet etc.. 

(France/Belgique 2012) (42 minutes)

Nous avons l’habitude de voir au cinéma des monstres terrifiants....Mais ils ne sont pas toujours aussi terribles. Voici un programme de 5 courts métrages, qui vont nous présenter les plus terribles créatures de la planète sous un nouveau jour, rempli de tendresse et d’humour. Ces 5 petits films d’animation ont tout pour séduire: ils sont généreux, bigarrés, critiques face aux médias, qui alimentent les peurs, alors que les monstres sont inoffensifs. (Dès 3 ans). 
 
CINE-GÔUTER : mercredi 27/03 à 14h30 (tarif 3,50 euros)



 

TOUCHEZ PAS AU GRISBI 

de Jacques Becker 

(France 1954) (1h34)
 
avec Jean Gabin,
 René Dary, 
Lino Ventura…

Max-le-menteur et Riton viennent de réussir le coup de leur vie : voler 50 millions de francs en lingots d'or. Avec ce "grisbi", les deux gangsters comptent bien profiter d'une retraite paisible. Mais Riton ne peut s'empêcher de parler du magot à sa maîtresse, Josy… Si l’on doit chercher le film référence du polar à la française, Touchez pas au grisbi s’impose comme une évidence. Il a donné le "la" de toutes les productions qui vont lui succéder, tant par sa description réaliste du "milieu" et de ses personnages, que par sa forme, entre chronique sociale et film aux séquences d’action brutales, dessinant en creux une mythologie du gangster français






semaine du 20 au 26 mars 2013

PROMISED LAND

 de Gus van Sant 

(USA 2012) (1h46) VO

avec Matt Damon, 
John Krasinski,
 Frances McDormand

Butler, représentant d’un grand groupe énergétique, débarque en Pennsylvanie, convaincu, que les habitants, frappés par la crise économique qui sévit, ne pourront pas refuser la lucrative proposition de forer leur terre pour exploiter, ce que l’on appelle “ gaz de schiste ”. Il se garde bien d’expliquer que la méthode par fracturation, est dangereuse ; il se heurte à la résistance de cette petite communauté. Une histoire très actuelle, bien ficelée, un récit intelligent, des comédiens convaincants et brillants au service d’un film engagé… qui n’a, bien sûr, guère séduit le public américain !

 La projection sera suivie d’un débat-citoyen 
sur le thème “ les gaz de schistes”.
EN AVANT PREMIERE


 
LA SIRGA 

de William Vega 

(France/Mexique/Colombie 2012) VO (1h28) 
 
avec Joghis Seudin Arias, 
David Fernando Guaca
 
Fuyant la violence armée, dans laquelle elle a perdu des êtres chers, Alicia atterrit, désemparée, à La Sirga. Cette maison en bois isolée, située au bord d’un grand lac des Andes entouré de hautes herbes, appartient au dernier membre de sa famille vivant. Dans ce décor magnifique et austère, Alicia va tenter de se ressourcer, de se reconstruire..Un film sublime et lent, qui laisse une large place à la beauté envoûtante des lieux et évoque la guerre civile en Colombie à travers une mise en scène épurée et des personnages quasi mutiques.

 Soirée du 21/03 à 21h 
en présence du réalisateur 
dans le cadre du Festival Cinélatino.
EN AVANT PREMIERE

 

DES ABEILLES ET DES HOMMES
 
De Marcus Imhoof 

(Suisse 2012)(1h28)

Un tiers de ce que nous mangeons n’existerait pas sans les abeilles ! Dans ce passionnant documentaire, nous pénétrons au coeur de l’organisation de ces travailleuses infatigables. Ce film lance aussi un cri d’alarme : décimées par les pesticides, déracinées, affaiblies par les maladies, elles seraient aujourd’hui entre 50% et 90% moins nombreuses qu’il y a 15 ans. Ce film est un magnifique plaidoyer pour ces bienfaitrices de l’humanité, que la folie des hommes détruit peu à peu !

 La projection du film sera suivie d’un débat animé par Olivier Fernandez, 
Président des apiculteurs de Midi-Pyrénées.


 


TRES 

de Pablo Stoll 

(Uruguay/Argentine/Chili 2012) VO (1h55) 
 
avec Anaclara Ferreyra Palfy,
 Humberto de Vargas,
 Sara Bessio

Soit une jeune lycéenne, qui vit seule avec sa mère, divorcée et jamais remise de cette séparation. Soit un ex-mari, qui tente, après 10 ans d’absence, de gagner le coeur de sa progéniture et de son ex, de reprendre discrètement sa place auprès d’elles. 3 personnages condamnés au même absurde destin: être une famille. Cette chronique désenchantée de la vie familiale est une comédie pleine de charme et de tendresse, qui doit beaucoup à l’enthousiasme des 3 acteurs, tous géniaux. La joyeuseté désespérée de l’ensemble séduit comme dans “Whisky “ou” 25 Watts”, les films précédents du même réalisateur.

EN AVANT PREMIERE


 


LE MONDE FANTASTIQUE D’OZ 

de Sam Raimi

 (USA 2013) en 2D et 3D (2h07)

Avec James Franco, 
Michelle Williams,
 Mila Kunis 
 
Il était une fois un magicien de cirque sans talent qui, emporté par une tempête atterrit dans l’extravagant pays d’Oz. Il se fait aussitôt passer pour le magicien, que tout le pays attend. Seules, 3 sorcières mettent en doute ses compétences… Ce conte de fée est un film d’aventure qui mêle humour, magie, amour. Il séduira le public familial, les enfants (dès 5 ans). La 3D offre une plongée unique dans cet univers coloré et magique.



 

 De Bruno Dumont 

(France 2012) (1h37)

Avec Juliette Binoche, 
Jean-Luc Vincent

Hiver 1915 : internée par sa famille dans un asile du sud de la France après sa liaison tumultueuse avec Rodin, Camille Claudel y vit recluse au milieu d’autres pensionnaires. Elle ne sculptera plus. Sur son visage, on lit tristesse et incompréhension. Pourtant, elle écrit à sa famille, attend avec impatience la visite de son frère Paul, conserve l’espoir de sortir bientôt. Un film âpre, fort, intense et sans concession, porté par la performance exceptionnelle de Juliette Binoche.



 

 
 SOUS LE FIGUIER
 
De Anne-Marie Etienne

 (France 2013)(1h32)

Avec Gisèle Casadesus,
 Anne Consigny,
 Marie Kremer,
 Jonathan Zaccaï

Nathalie, Christophe, Joëlle sont en pleine crise existentielle. Ils se retrouvent réunis autour de Selma, 95 printemps et gravement malade. Ils vont passer des vacances d’été mémorables au bord de la Moselle et comprendre, que celle qu’ils pensaient aider à mourir, va les aider à vivre. Cette comédie douce-amère, qui nous parle de la mort de manière positive, paisible et rayonnante, doit aussi beaucoup au talent des comédiens, tour à tour drôles, attendrissants et attachants.




AU BOUT DU CONTE

De Agnès Jaoui 

(France 2013) (1h52)

Avec Agnès Jaoui, 
Jean-Pierre Bacri,
 Agathe Bonitzer, 
Benjamin Biolay

Il était une fois une jeune fille, qui croyait au prince Charmant mais manquait un brin de clairvoyance ; une actrice un peu ratée et décalée, qui, en guise de réussite, se contentait d’animer des ateliers de théâtre pour enfants ; Il était une fois un jeune compositeur, qui croyait en son talent mais manquait de confiance en lui. Il était une fois un moniteur d’auto-école bougon, qui ne croyait en rien… mais juste un peu à la prédiction d’une voyante qui lui avait annoncé la date de sa mort ! Après une scène d’enterrement aux dialogues hilarants, cette comédie truculente, drôle, parfois cruelle mnous parle d’amour, du couple et ose mettre en miettes le mythe du Prince Charmant !ais juste


 

JOURS DE PÊCHE EN PATAGONIE

de Carlos Sorin

 (Argentine 2012) (1h20)VO
 
avec Alejandro Awada,
 Victoria Almeida

Il y a 9 ans, dans “ historias minimas ”, le réalisateur nous racontait l’errance de 3 losers magnifiques. Aujourd’hui, il trace le portrait délicat et subtil d’un homme qui tente un nouveau départ. Marco, la cinquantaine passée, décide de partir en Patagonie et s’initier à la pêche au requin. Ce nouvel hobby ne semble pas être l’unique raison de son arrivée dans la petite ville de Puerto Deseado. Dans la splendeur désolée des paysages de Patagonie, un film délicat, subtil, chaleureux.


 

LA GARCONNIERE 

de Billy Wilder

 (Usa 1960)(2h05)

avec Shirley MacLaine,
Jack Lemmon,
Fred MacMurray…

C.C. Baxter est employé dans une société d’assurance new-yorkaise. Célibataire, il n’hésite pas à prêter son appartement à ses supérieurs en quête de relations extra conjugales. En échange de ce service, le jeune Baxter se voit offrir un nouveau poste dans la société. Tout semble se dérouler à merveille jusqu’à ce que le chef du personnel s’encanaille de la jeune liftière dont C.C. est secrètement amoureux…À mi-chemin entre ses comédies pures (Certains l'aiment chaud , Sept ans de réflexion…) et ses drames plus cyniques (Boulevard du crépuscule, Assurance sur la mort), cette comédie satirique mêle les genres avec talent et offre une oeuvre totale, dont l’excellence fût récompensée par cinq Oscars dont celui du meilleur film.


 






semaine du 13 au 19 mars 2013


                 ALCESTE A BICYCLETTE  

  De Philippe Le Guay 

 (France 2013) (1h44)

                            Avec Fabrice Luchini, 
                                Lambert Wilson,
                                   Maya Sansa

Gauthier Valence, vedette cathodique, rend visite à Serge Tanneur, un comédien, qui vit reclus dans sa maison de l’île de Ré, faute de propositions. Il espère bien le convaincre de revenir sur scène et de jouer à ses côtés le Misanthrope. Voir deux egos s’apprivoiser à coup de dialogues percutants, drôles et féroces ou d’alexandrins bien placés, suivre les deux comédiens dans leurs balades souriantes dans la lumière douce de l’hiver, ce sont les plaisirs qu’offre cette comédie fine, élégante, intelligente mais aussi ludique et jubilatoire ! (Par le réalisateur des Femmes du 6ièmeétage).










AU BOUT DU CONTE
                                         
 De Agnès Jaoui

 (France 2013) (1h52)

 Avec Agnès Jaoui,
 Jean-Pierre Bacri, 
Agathe Bonitzer,
 Benjamin Biolay


Il était une fois une jeune fille, qui croyait au prince Charmant mais manquait un brin de clairvoyance ; une actrice un peu ratée et décalée, qui, en guise de réussite, se contentait d’animer des ateliers de théâtre pour enfants ; Il était une fois un jeune compositeur, qui croyait en son talent mais
manquait de confiance en lui. Il était une fois un moniteur d’auto-école bougon, qui ne croyait en rien… mais juste un peu à la prédiction d’une voyante qui lui avait annoncé la date de sa mort ! Après une scène d’enterrement aux dialogues hilarants, cette comédie truculente, drôle, parfois cruelle  juste, nous parle d’amour, du couple et ose mettre en miettes le mythe du Prince Charmant !







JAPPELOUP

                                     De Christian Duguay

 (France 2013) (2h10)

 Avec Guillaume Canet,
 Marina Hands, 
Daniel Auteuil
 

Il était une fois un cheval, trop petit, caractériel, imprévisible, qui n’avait aucune chance de gagner et auquel personne ne croyait. Il était une fois un avocat, qui décida d’abandonner son métier, pour se consacrer à sa passion, le saut d’obstacle, justement avec ce cheval. Leur parcours fut jalonné
d’échecs mais l’homme et le cheval se murmuraient à l’oreille : ensemble, nous gagnerons ! Ce beau film, chaleureux, plein de rythme et d’émotions, s’inspire de la vraie vie de Pierre Durand, qui fut champion olympique.









GOODBYE MOROCCO

                                   De Nadir Moknèche

 (France/Maroc 2013) (1h40)

                                  Avec Lubna Azabal,     

 Rasha Bukvic, 
Faouzi Bensaïdi,
 Grégory Gadebois


Tanger, début d’automne : Dounia, divorcée, un enfant, vit avec un architecte serbe. Cette liaison scandalise sa famille marocaine. Le couple dirige un chantier immobilier, qui emploie des africains sans papiers. Le jour, où les travaux de terrassement mettent à jour des tombes chrétiennes primitives ornées de superbes fresques, Dounia se lance dans le trafic d’oeuvres d’art … Ce polar tendu, efficace, où passion, ambition, cupidité, jalousie, vengeance se mêlent est une tragédie aux accents hitchcockiens. Le réalisateur trace le portrait d’une femme troublante, fascinante et vénéneuse, et dessine la situation marocaine actuelle sur fond de corruption et d’exploitation sociale : une belle réussite !










DJANGO UNCHAINED

                                   De Quentin Tarantino 

(USA 2013) VO (2h21)

Avec Christoph Waltz, 
Leonardo DiCaprio,
 Jamie Fox


Dans son dernier film, Tarantino réglait son compte à Hitler, en le faisant mourir dans un cinéma en flammes. Il revisite ici le western, rend hommage à Django, western-spaghetti de Corbucci et nous raconte une histoire, qui se passe dans le Sud profond avant la guerre de Sécession. Django est un
esclave noir, affranchi par un chasseur de primes, arracheur de dents à ses heures, lequel a besoin de Django pour retrouver 3 négriers, dont la tête est mise à prix. Cette comédie ravageuse, très drôle mais aussi hyperviolente est un des films les plus maîtrisés, les plus réjouissants du réalisateur.
Courez-y vite pour assister au ” triomphe de l’homme libéré de ses chaînes, dans ce film fleuve, où le cinéma se déchaîne ”!




  

Ciné Classique dimanche à 18h
 
        L’IMPORTANT C’EST D’AIMER


 d’Andrze Julawzski 


(France/Italie/Allemagne, 1975) (1h46)
Interdit aux moins de 12 ans

 avec Romy Schneider,
 Fabio Testi, 
Jacques Dutronc,
 Klaus Kinski...

Un jeune photographe reporter, Servais Mont, rencontre sur un plateau de tournage Nadine Chevalier, une actrice ratée contrainte, pour survivre, de tourner dans des films pornographiques. La jeune femme est mariée à Jacques, qui fuit les réalités de la vie. Très attirés l'un vers l'autre, Nadine et
Servais se revoient. Ce dernier décide alors d'aider Nadine à son insu en commanditant une pièce de théâtre dans laquelle elle aura enfin un rôle digne de son talent… Le film est avant tout une histoire d'amour passionnelle à laquelle se rattache une fresque de l'univers violent, pervers et charnel du show business. Le film sort lorsque Romy Schneider est au sommet de sa gloire : après La Piscine et Les Choses de la vie. Avec L’important c’est d’aimer, l'actrice connaît un énorme succès, à la fois public et critique, qui lui vaut le César de la meilleure actrice. C’est également la révélation de Jacques Dutronc, qui joue là son premier rôle dramatique et y est bouleversant d'ironie et de désespoir.



Rencontres d’Amérique Latine
 Le 20 mars à 21h :
 avant-première de « 3, Une enfance  singulière »

Le 21 mars à 21h :
avant-première de « La Sirga » 
 en présence du réalisateur William Vega

Le 26 mars à 21h :
avant-première citoyenne de « Promised Land »
Le film sera suivi d’un débat

semaine du 6 au 12 mars 2013

  MÖBIUS
  De Eric Rochant 

  (France 2013)(1h41)

                                Avec Jean Dujardin, 
                                  Cécile de France, 
                                       Tim Roth, 
                                  Emilie Dequenne



On plonge tout de suite dans un thriller d’espionnage ténébreux et intense, puisque notre héros, Grégory, officier des services secrets russes, arrive à Monaco pour surveiller un puissant homme d’affaires russe corrompu. Ses collaborateurs engagent une trader brillante, Alice, comme agent infiltré, ignorant qu’elle est agent de la CIA. Au mépris de toutes les règles de prudence, Grégory entre en contact avec Alice. Les sentiments, le désir, la sensualité vont alors tout perturber… Ce film élégant, précis, intelligent, vénéneux, à l’intrigue dense et implacable, qui nous rappelle “ Les enchaînés ”, nous envoûte, nous passionne et nous laisse la gorge serrée.



                                       HÔTEL TRANSYLVANIE

                             De Genndy Tartakovsky

                            (USA 2013) en 2D (1h31)

Bienvenue dans le somptueux hôtel de Dracula, où les monstres peuvent enfin se divertir, se détendre en famille ! Frankenstein et son épouse y côtoient l’homme invisible, ou une famille de loups-garous aux enfants particulièrement agités, toutes sortes de zombies et de squelettes bien sympathiques. Grande soirée en perspective à l’hôtel : Dracula organise une somptueuse fête pour l’anniversaire de sa fille chérie. Il suffira qu’un jeune humain se glisse dans l’hôtel pour tout perturber... Un film d’animation en forme de comédie qui séduira toute la famille grâce à ses monstres loufoques et pas du tout inquiétants, son rythme trépidant, ses blagues, son humour, ses gags. (à voir dès 5 ans).




                       
                          LINCOLN 

                             De Steven Spielberg

                           (USA 2013) VO (2h29)

                           Avec Daniel Day-Lewis,
                                  Sally Field,
                              David Strathairn

C’est dans l’intimité de la Maison Blanche que nous vivons les 4 derniers mois du mandat du 16ième président des Etats-Unis. Dans un pays déchiré par la guerre civile, Abraham Lincoln met tout en oeuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l’esclavage. Daniel Day-Lewis épouse l’épaisseur humaine de cet homme, charismatique, déterminé, courageux, doté d’une force morale exceptionnelle et d’un sacré sens de l’humour, mais aussi animal politique retors. Cette belle leçon de politique et d’histoire est un film passionnant, éblouissant par sa mise en scène, sans doute le film le plus abouti de Spielberg !




 
         LE BIDONVILLE DE LA VIERGE 
                (Elefanto Blanco) 

                        de Pablo Trapero

                   (Argentine 2012) VO (2h)

                       avec Ricardo Darin, 
                        Jerémie Rénier,
                        Martina Gusman

Ce film évoque le travail de deux prêtres, l’un argentin, l’autre belge engagés auprès des habitants d’un immense bidonville à Buenos Aires. Dans leur combat quotidien, ils essayent de changer les choses. Dans un pays, dont le clergé pris dans des luttes politiques, fut traversé de très vives tensions entre soutien au gouvernement militaire de
certains et opposition des autres à la répression, Pablo Trapero signe un film très tendu, à la tonalité presque documentaire.





                  20 ANS D’ECART

                           de David Moreau

                         (France 2013)(1h34)

                         Avec Virginie Efira, 
                            Pierre Niney,
                           Charles Berling

Alice, bientôt 40 ans, travaille dans le milieu de la mode. Elle est bien consciente, que ses jeunes collègues délurées et pleines d’ambition la trouvent un peu coincée et rigide. Par hasard, dans l’avion de retour de Rio, un jeune étudiant Balthazar atterrit en classe affaire à côté d’elle. Quand elle le retrouve à Paris, l’idée germe aussitôt, que “ se taper un petit jeune ”, la rendrait plus attractive dans ce milieu si superficiel… au risque de se laisser prendre à son propre jeu. Ce film, porté par un duo de comédiens talentueux, plein d’énergie et de fraîcheur, est une charmante comédie romantique, légère, pétillante et un peu mouvementée.




                       LES DESAXES 

                               de John Huston

                           (USA 1961) VO (2h04)

                            avec Marylin Monroe, 
                                 Clark Gable,
                             Montgomery Clift…

À Reno, Roslyn s'apprête à divorcer. Fasciné par la beauté de la jeune femme, un cow-boy entre deux âges lui demande de partager son existence. Elle se lie également d'amitié avec un riche éleveur et un garagiste veuf. Ils paraissent comblés mais subissent en fait une misère affective et intellectuelle. Il est des films hantés par leurs tournages chaotiques et tourmentés par leurs interprètes, ces stars aux destins tragiques.Les désaxés est de ceux-là. Comment dès lors en parler le plus fidèlement possible sans tout mélanger ? En se débarrassant d’office de cette légende poisseuse. Bien sûr, il y a Marylin : ses retards à répétition, sa dépression dans ce qui restera son ultime film (achevé), son couple avec Arthur Miller, auteur du scénario, se défaisant au fil du tournage. Le décès subit de Clark Gable deux semaines après la fin de la réalisation. Enfin, Monty Clift, frêle rescapé d’un récent accident de voiture qui l’avait laissé dévisagé. Il s’agit surtout de cette fragilité exacerbée que tous ont léguée à leurs personnages, à moins que ce ne soit l’inverse.