semaine du 29 août au 4 septembre 2012

MAGIC MIKE

De Steven Soderbergh 

(USA 2012) (1h50) VO ET VF 

Avec Channing Tatum,
 Alex Pettyfer, 
Matthew McConaughey

Mike a 30 ans ; débrouillard, il multiplie les petits boulots, bosse le jour dans le bâtiment  et devient strip-teaser le soir dans un club privé  de Floride. Il rencontre Adam, de 10 ans son cadet, qu’il va faire embaucher dans le club. Il lui apprend  l’art de danser, de se dévêtir devant un public féminin… Soderbergh met en scène avec fluidité et élégance cette histoire attachante et contemple avec une tendresse ironique ces jeunes enthousiastes, qui croient profiter du système, qui les broie. Réservé à un public adulte.


 
LES ENFANTS DE BELLE VILLE 

de Asghar Farhadi 

(Iran 2004) (1h41) VO 

avec Hossein Farzi-Zadeh, 
Taraneh Alidousti, 
Babak Ansari

A Téhéran, un père désespéré et intraitable, se rend chez le juge, afin d’obtenir qu’Akbar, le jeune meurtrier de sa fille soit exécuté au plus vite. On lui répond, en invoquant la charia, que la loi du talion a un prix, celui du sang.Tout s’achète la vengeance comme le pardon. Un pardon , que ce père, enfermé dans sa douleur, ne veut pas donner… Et pourtant, le temps presse : Akbar vient d’avoir 18 ans ; il peut être pendu du jour au lendemain. C’est beau, violent, bouleversant et universel !




A PERDRE LA RAISON 

de Joachim Lafosse

 (Belg/Lux/France/Suisse) (1h51) 

avec Niels Arestrup, 
Tahar Rahim, 
Emilie Dequenne

Après un début glaçant, l’histoire commence, joyeuse, insouciante, comme  Murielle et Mounir, qui s’amusent, s’aiment, s’apprêtent à se marier et à vivre ensemble. Vivre ensemble pas vraiment, puisque le jeune couple aménage chez le père adoptif de Mounir, un médecin aisé. Tout ce petit monde, y compris les enfants à venir va donc cohabiter: C’est troublant, dérangeant, malsain et sournoisement étouffant...Ce film rude, éprouvant, fort, à la mise en scène sobre et poignante, est  librement inspiré d’un fait divers tragique. C’est aussi un bouleversant portrait de femme dépassée, épuisée, en perdition, incarnée avec une extraordinaire présence par Emilie Dequenne, qui fut l’inoubliable “ Rosetta” chez les frères Dardenne.



DU VENT DANS MES MOLLETS

de Carine Tardieu

 (France 2012) (1h29) 

avec Agnès Jaoui,
 Denis Podalydès,
 Isabelle Carré

Rachel, 9 ans, vit avec des parents très protecteurs et surtout une mère, figée dans ses névroses, qui l’étouffe. Par chance, elle va se lier d’amitié avec une gamine délurée, pleine de vie, qui apporte une bouffée d’air frais dans sa vie monotone et qui en plus, a une très jolie maman, plutôt fantasque...Adaptée du roman éponyme de Raphaële Moussafir, cette jolie comédie douce amère, souvent cocasse, saupoudrée d’humour, est un film  touchant, drôle et grave au ton rafraîchissant !

 





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