semaine du 4 au 10 janvier 2012

CARNAGE

De Roman Polanski

(France/Allemagne/Pologne/Espagne 2011) (1h20)

Avec Jodie Foster,
Kate Winslet,
Christoph Waltz,
John C. Reilly

Deux gamins de 11 ans se bagarrent et l'un d'eux y perd deux dents. En l'absence des enfants, les parents de la " victime " demandent à s'expliquer avec les parents du " coupable ". Réunis pour pacifier la situation, ils donnent libre cours à leurs pulsions et leurs échanges cordiaux et polis virent à l'affrontement. C'est avec un plaisir cruel et une lucidité caustique que Polanski s'est emparé de la pièce de Yasmina Reza pour nous offrir cette comédie noire, féroce, drôle et cynique ! 4 acteurs géniaux donnent vie à ces personnages complexes !



THE LADY

De Luc Besson

(France 2011) (2h25)

Avec Michelle Yeoh,
David Thewlis

C'est une histoire vraie, celle de Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix en 1991, assignée à résidence pendant 15 ans par la junte birmane, combattante pacifiste pour la démocratie dans son pays. Le film se place du côté de l'intime, se centre sur l'histoire d'amour hors du commun qui la liait à son mari, les séparations incessantes, les choix douloureux, l'isolement. Ce film, exercice d'admiration réussi, soutenu par Amnesty international, vaut aussi par la prestation bouleversante de deux comédiens magnifiques !



DONOMA
de Djinn Carrénard
(France 2011) (2h13)
avec Emilie Derou-Bernal, Sekouba Doucouré
Une enseignante débute une relation ambiguë avec le cancre de sa classe d'un lycée professionnel. Une jeune photographe solitaire décide de sortir avec le premier venu; Son chemin croise celui de Dama, qui vient de se séparer de sa compagne… Ces histoires croisées de grands adolescents avec leurs tourments, leurs emballements de coeur, leur romantisme, leur pragmatisme forment un puzzle excitant, un film énergique, sincère, sensible et libre, porté par des comédiens épatants : petit budget, grande maîtrise ! Prix Louis Delluc 2011. Rencontre/échange avec Emilie Derou-Bernal, Sekouba Doucouré, comédiens du film après la projection de samedi.


HOLLYWOO

De Florence Foresti

(France 2011) (1h47)

Avec Florence Foresti,
Jamel Debouzze,
François Damiens

Jeanne double en français une actrice américaine, qui joue dans une série à succès. Le jour, où l'actrice américaine annonce la fin de sa carrière, la vie de Jeanne bascule : plus de boulot, plus de revenus. Et si elle partait à Hollywood pour rencontrer la star et la motiver ? Foresti, humoriste devenue réalisatrice, nous offre un one woman show, émaillé de gags en série, de quiproquos et clins d'oeil glamour et réalise une comédie sympathique, qui permet de passer un bon moment.




ALVIN ET LES CHIPMUNKS 3
De Mike Mitchell (USA 2011) (1h30)
Nos irrésistibles écureuils, accompagnés des chipettes partent en croisière avec Dave, leur copain humain. Ils font les 400 coups au milieu des passagers jusqu'à ce qu'une grosse bêtise les projette hors du bateau. Ils échouent alors sur une île déserte : de nouvelles aventures commencent ! Bien sûr, nos rongeurs survoltés chantent, dansent, et accumulent les gags pour le plus grand plaisir des enfants de 4 à 9 ans, leur offrant un agréable moment de détente sous les cocotiers !


ON THE ICE

de Andrew Okpeaha McLean

(USA 2011) VO (1h36)

avec Josiah Patkotak,
Frank Qutuq Irelan,
Teddy Kyle Smith

Quali et Aivaaq, deux ados de la communauté inuit, mènent une vie sans histoire dans une petite ville isolée au nord de l'Alaska. Liés par une solide amitié, ils partent à la chasse aux phoques avec un copain James. Sur fond de rivalité amoureuse, une dispute éclate et se termine par la mort de James. A leur retour, ils cachent la vérité, bien décidés à garder ce lourd secret. Un polar psychologique haletant, sur fond de paysages glacés, enneigés, sublimes, porté par deux jeunes comédiens authentiques et justes.



LA DAME DE SHANGHAI
d’Orson Welles
(USA, 1948) VO (1h32)
avec Rita Hayworth, Orson Welles…
À Cuba, Michael, marin irlandais en quête d’un embarquement, sauve d’une agression une jeune femme, Elsa. Le mari d’Elsa, avocat célèbre, offre à Michael d’embarquer sur son yacht pour une croisière vers San Francisco. Mais Elsa et Michael s’aiment… Bien sûr, on pourrait voir dans La Dame de Shanghai le symbole d’un vrai règlement de comptes entre Orson Welles et Rita Hayworth, alors en plein divorce houleux. Certainement, on pourrait y lire toute l’amertume de l’auteur de Macbeth et de La Soif du mal envers Hollywood et son impitoyable système. Mais si le film est si beau, s’il est un des plus grands chef-d’oeuvres du film noir, c’est avant tout parce que Welles y sonde avec désinvolture et insolence vis-à-vis des lois fondamentales de la narration l’ambivalence de l’âme humaine.

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