semaine du 18 au 31 janvier 2012

FESTIVAL TELERAMA

LE GAMIN AU VELO




LA GUERRE EST DECLAREE



HABEMUS PAPAM



INCENDIE



LES NEIGES DU KILIMANDJARO




LA PIEL QUE HABITO



UNE SEPARATION




HORS FESTIVAL


J EDGAR

De Clint Eastwood

(USA 2012) (2h15) VF

Avec Leonardo DiCaprio,
Naomi Watts,
Judi Dench,
Armie Hammer

Il s'appelait J Edgar Hoover et fut directeur du FBI pendant près d'un demi-siècle. Eastwood s'attache d'abord à sa personnalité, sa vie privée; fils aimant d'une formidable maman, J Edgar nia pour elle son homosexualité et s'efforça de gravir les échelons. Ce portrait passionnant doit beaucoup à l'interprétation magistrale de Di Caprio, qui rend attachant cet être carriériste, parano, raciste, homophobe. Eastwood, en grande forme démontre à nouveau sa maîtrise, sa virtuosité visuelle et narrative. Fascinant !



ET SI ON VIVAIT TOUS ENSEMBLE ?

De Stéphane Robelin

(France/Allemagne 2012) (1h36)

Avec Guy Bedos,
Daniel Brühl,
Géraldine Chaplin,
Claude Rich,
Pierre Richard

Liés par une solide amitié depuis 40 ans, une bande de vieux potes décide de se regarder vieillir, c'est-à-dire de vivre tous ensemble. Ce film choral nous relate les affres d'une colocation de seniors et explore avec humour des thèmes qui effraient, tels que la vieillesse, la maladie, la solitude, la mort. Les acteurs, talentueux et complices, ont pris un plaisir évident à jouer cette comédie délicate, légère, sensible, qui entremêle rires et larmes.



DEEP END

de Jerzy Skolimowski

(Pologne USA 1970) VO (1h35)

avec Jane Asher,
John Moulder-Brown…

Adolescent de 15 ans, Mike vient d’être embauché dans un établissement de bains publics de l’East End londonien. Sur place, sa collègue Susan est chargée de lui présenter les lieux. Le jeune homme est tout de suite attiré par cette jolie rousse plus âgée que lui. Mike découvre une atmosphère étrange autour de la piscine. Peu à peu, Susan joue avec l’inexpérience du garçon… Sous ses apparences de comédie outrancière où l’humour n’est pas en reste, Deep End dissimule un drame cruel de l’adolescence qui navigue entre thriller psychologique et tragédie romantique. Traversé par la musique des seventies, de la folk-pop de Cat Stevens au rock expérimental du Groupe Can, Deep End est l’un des films emblématiques du cinéma indépendant.



17 FILLES

de Muriel et Delphine Coulin

(France 2011) (1h27)

avec Louise Grinberg,
Juliette Darche,
Roxane Duran

Quand Camille, élève de première, apprend qu'elle est enceinte, elle en est toute chamboulée. Par bravade, pour s'opposer aux adultes, elle revendique alors cette grossesse, devient leader d'un groupe de copines de classe, qui vont l'imiter, histoire de secouer la monotonie du quotidien. Le fossé générationnel se creuse entre les ados, qui sabotent leur avenir en croyant changer le monde, et les adultes qui parlent contraception et avortement. Inspiré d'un fait divers, ce film lumineux, baigné de soleil, plein de grâce et de légèreté, mais aussi grave et poignant, révèle deux jeunes réalisatrices de talent et des comédiennes d'un naturel confondant !



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