semaine du 16 au 22 mars 2011

LA LIGNE DROITE

De Régis Wargnier

(France 2011) (1h38)

Avec Rachida Brakni
Cyril Descour
Clémentine Célarié

Leïla, ancienne athlète de haut niveau, sort de prison. Yannick, jeune athlète, vient de perdre la vue dans un accident. Le seul sport, qu'il peut pratiquer, c'est la course. Les deux ont une revanche à prendre sur la vie. Leïla devient le guide de Yannick à l'entraînement et dans les compétitions. Une histoire forte, émouvante, rageuse et âpre écrite par Régis Wargnier, talentueux réalisateur d'Indochine !



PAUL

De Greg Mottola

(USA 2011)(1h42)

Avec Simon Pegg
Nick Frost

Paul est un extraterrestre en cavale ; rien à voir avec le gentil E.T car il fume, jure, boit, danse, montre ses fesses, et blague volontiers. Il rencontre deux ados attardés, un brin crétins, qui sillonnent les USA en camping-car. Nous voici embarqués dans un road-movie joyeusement régressif, bourré de gags et de références amusées aux films du genre. Ce moment d'évasion efficace est un ovni jubilatoire !



LA PETITE CHAMBRE

de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond

(Suisse 2010) (1h27)

avec Michel Bouquet
Florence Loiret-Caille

Une histoire de cœur : celui d'Edmond, un vieux monsieur, n'est pas très solide mais bat au rythme d'une indépendance farouche. Il refuse même les soins de Rose, son infirmière à domicile. Rose est, elle aussi, meurtrie par la vie. Un étrange lien, fait de confiance d'amitié, de tendresse, se tisse peu à peu entre eux. Un film lumineux, sensible, pudique, intelligent, captivant, porté par deux magnifiques comédiens !



AVANT L'AUBE
de Raphaël Jacoulot

(France 2011)(1h44)

avec Jean-Pierre Bacri
Vincent Rottiers
Ludmila Mikaël
Sylvie Testud

Frédéric travaille dans un grand hôtel à la montagne.C'est l'hiver et il neige. Un client disparaît. Frédéric suspecte la famille qui l'emploie mais choisit de protéger son patron, qui le fascine. Un thriller psychologique vénéneux et angoissant, tourné à Gavarnie et dans sa région et porté par des comédiens justes et sensibles !



Rencontres d’Amérique Latine

SANTIAGO 73, POST MORTEM

de Pablo Larrain

(Chili 2010) (1h38) VO

Alfredo Castro
Antonia Zegers

Il travaille à la morgue de Santiago et rédige des rapports d'autopsie. Il est aussi amoureux de sa voisine Nancy, danseuse de cabaret, soupçonnée de sympathies communistes. Le coup d'état de septembre 1973 va bouleverser sa vie.Comme dans le film précédent de Larrain " Tony Manero ", la petite histoire des personnages anonymes, croise la grande. Voici un cinéma populaire et politique à conseiller vivement !



Mardi 22 à 21h
soirée en présence de l’acteur Bruno Odar

OCTUBRE

de Diego et Daniel Vega

(Pérou/Espagne/Venezuela 2010)(1h20) VO

Avec Gabriela Velasquez
Bruno Odar
Carlos Gassols

Clemente, prêteur sur gages, solitaire et mutique, découvre qu'une prostituée a déposé à son intention un bébé, fruit de leur relation. Il va demander de l'aide à sa vieille voisine Sofia. Ce film, qui a obtenu le prix " Un Certain Regard " à Cannes 2010, nous parle des petits miracles du quotidien, distille un humour " tragilaconique ", un " burlesque à mèche lente " et s'appuie sur une mise en scène efficace.





LES QUATRE CAVALIERS DE L’APOCALYPSE
(The four horsemen of the apocalypse)

de Vincente Minnelli

(USA 1961) VO (2h33)

avec Glenn Ford
Ingrid Thulin
CharlesBoyer…

En Argentine, deux familles richissimes, sont réunies afin d’accueillir Heinrich après ses études en Allemagne qu’il déclare, à la stupeur de tous, avoir abandonnées pour se consacrer au parti nazi. Au déclenchement de la guerre, Heinrich rejoint les troupes allemandes et va être amené à lutter contre son propre cousin … De mémoire de cinéphile, peu de films s’ouvrent sur une scène aussi profondément dramatique. Scène tonnante, furieuse, de celles qui imposent le silence. Minnelli y déploie sa palette, avec une incise mordante, un geste aussi précis que solennel : le premier coup de hache qui conduira au démembrement d’un arbre généalogique. Magnifique poème baroque, scandé par les apparitions incantatoires des 4 cavaliers, cette chronique tragique porte la marque du génie de Minnelli.

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