semaine du 27 octobre au 2 novembre 2010

IL RESTE DU JAMBON?

De Anne Depetrini

(France 2010)(1h30)

Avec Anne Marivin,
Ramzy Bedia,
M. F Pisier,
J.L Bideau

Lorsque Justine, charmante journaliste, rencontre un séduisant chirurgien, c'est tout de suite le coup de foudre et le début d'une grande histoire d'amour. Justine a juste oublié un détail : il est français " issu de l'immigration ". Ce ne sera pas un détail pour leurs familles respectives ! Comment traiter de manière décomplexée de l'intégration ? Cette comédie romantico-sociale réussit son pari, grâce à des dialogues qui font mouche, un casting brillant. Voici un film qui a un charme fou !



MOI, MOCHE ET MECHANT

De Chris Renaud, Pierre Coffin

(USA 2010)(1h35)

Avec la voix de Gad Elmaleh

Sous réserves

Gru, sacré plusieurs fois méchant de l'année, est devancé par un étrange nouveau venu, qui prétend voler une des pyramides d'Egypte ! Gru veut gagner le challenge, en rapetissant et volant la lune ! C'est sans compter sur les 3 orphelines, qu'il vient d'adopter, et qui vont bouleverser sa vie. Ce film d'animation est un petit bijou d'humour, bourré de gags, jubilatoire ; c'est un vrai divertissement familial, qui se hisse au niveau des grands crus de Pixar! (dès 6 ans).



SANS QUEUE NI TETE

De Jeanne Labrune

(France 2010)(1h35)

avec Isabelle Huppert,
Bouli Lanners

Alice, prostituée, ne supporte plus ses clients. Xavier, psychiatre, est las d'écouter ses patients. Hasards de la vie : ils se rencontrent. Ce film, critique lucide et féroce d'une société, où tout se consomme et se monnaye, est aussi un cocktail sacrément réjouissant !



ELLE S'APPELAIT SARAH

De Gilles Paquet-Brenner

(France 2010) (1h51)

Avec Kristin Scott Thomas,
Mélusine Mayance,
Niels Arestrup

Paris, de nos jours : Julia, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, enquête sur l'épisode douloureux du Vel d'Hiv, et s'intéresse à une petite fille Sarah, qui avait 10 ans en juillet 1942. Pour Julia, ce qui n'était qu'un sujet d'article, devient vite un enjeu personnel...Ce thriller, entre enquête historique et drame intimiste, est une oeuvre émouvante, sincère, portée par deux comédiennes lumineuses et justes !




BLACK DIAMOND

De Pascale Lamche

(France 2009)(1h41)

Ce documentaire passionnant pénètre les réseaux d'agents-escrocs véreux, qui exploitent, en Afrique, la crédulité des familles et donnent de faux espoirs à de jeunes garçons, fous de foot. Les parents, qui rêvent de voir leur enfant devenir une star de foot en Europe, sont alors prêts à tous les sacrifices. Un film militant, aussi réussi que désespérant !



UN HOMME QUI CRIE

De Mahamat-Saleh Haroun

(Fce/Belgique/Tchad 2010) (1h32) VO

Avec Youssouf Djaoro,
Diouc Koma,
Emile Abossolo

Au Tchad de nos jours, pays en proie à la guerre civile : Adam, 60 ans, maître-nageur de la piscine d'un hôtel de luxe, mène une vie heureuse auprès de sa femme et de son grand fils Abdel. Ce film poignant, bouleversant, sincère, maîtrisé et sobre est aussi un conte cruel, tragique. (Prix du jury à Cannes 2009)



CAPELITO, LE CHAMPIGNON MAGIQUE

De Rodolfo Pastor

(Espagne 2006/2009)(42 mn)

8 courts-métrages d'animation, dont le héros est un champignon, doté d'un nez magique, qui lui permet de transformer son chapeau en tout ce qu'il veut. C'est pratique, quand il s'agit d'organiser un concert de moutons, de piéger des lutins voleurs, etc... C'est drôle, rythmé, inventif ! (tout pour séduire les enfants dès 3 ans et les parents). Tarif unique 3.50€


Ciné Classique : dimanche à 18h

LES POINGS DANS LES POCHES

de Marco Bellocchio

(Italie, 1965) VO (1h47)

avec Lou Castel,
Paola Pitagora,
Marino Masse…

Dans une famille renfermée sur elle-même, où fermentent les maladies héréditaires, les amours coupables et les haines hypocrites, le portrait d'un adolescent prisonnier de son mal être… 1965, Marco Bellocchio, apprenti cinéaste de 26 ans, emprunte de l’argent à son frère, réquisitionne la demeure familiale, et tourne un premier film fulgurant en forme de charge contre la famille. 45 ans plus tard, le film frappe par sa force vénéneuse, très dérangeante. Bellocchio, jamais là où on l’attend, ne montre aucune tendresse, aucune indulgence pour ce héros monstrueux. Sa précision clinique annonce déjà les grands films à venir, du Saut dans le vide à Vincere.


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